Dossier de Presse.indd - Sacrebleu Productions

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Dossier de Presse.indd - Sacrebleu Productions
SACREBLEU PRODUCTIONS
Actualités 2011
L’année 2010 a couronnée Sacrebleu Productions de succès : Une palme d’or,
un prix Procirep du producteur de court-métrage, un Lutin du meilleur courtmétrage, une sélection à la Mostra de Venise, une autre à la Berlinale et un film
pré-sélectionné pour le César du meilleur court-métrage et pour le César du
meilleur film d’animation.
Cette année, nous pouvons nous réjouir du succès de nos films dans le monde
entier ainsi que d’une certaine reconnaissance de notre savoir faire.
Février 2011
Carte Blanche
Sacrebleu Productions
au festival de Clermont-Ferrand
Aujourd’hui | Cette semaine | Ce mois-ci
Sacrebleu, l’aventure d’un producteur à l’international
Depuis le succès de son premier court-métrage en 2001, La Flamme, Sacrebleu
Productions s’est affirmé comme le producteur français de courts métrages le plus
tourné vers l’international.
Accompagnant des réalisateurs étrangers, japonais, polonais, arméniens, américains, russes...
et bien sûr français, il distribue aussi ses films dans les festivals du monde entier.
Avec plus de quarante films produits en dix ans, près de six cent cinquante sélections à travers le
monde et un nombre impressionnant de prix, ma méthode Sacrebleu a fait ses preuves.
Sa carte blanche qui fait suite au prix Procirep remporté l’an dernier au Festival de Clermont,
consacre un producteur atypique qui a su parfaitement s’adapter aux évolutions et produire des
courts avec autant de professionalisme que pour des longs. Les films de sa sélection révèlent
également sa capacité à produire dans tous les styles : fiction, animation, documentaire et même
expérimental. Par exemple, Chienne d’histoire, de Serge Avédikian est à la fois un documentaire
et un film d’animation mixant image peintes et photographies d’archives.
Un film extrêmement fort qui évoque l’extermination des chiens errants à Constantinople en
1910...
Quelques années avant le génocide arménien.
Madagascar, Carnet de Voyage aux Oscars
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PATRIMOINE
Le Quotidien de la Réunion - dimanche 06/03/11
OSCARS 2011 « MADAGASCAR, CARNET DE VOYAGE »
La Grande île fait escale à Hollywood
Si bon nombre d’Américains ne connaissent pas forcément bien la géographie mondiale, les derniers Oscars célébrés à Hollywood, dimanche dernier,
leur auront au moins permis de découvrir Madagascar. L’Académie du cinéma a en effet retenu, parmi plus de 600 films présentés dans 24 catégories,
un court métrage d’animation consacré à une tradition de la Grande île de l’océan Indien : « Madagascar, carnet de voyage », réalisé par Bastien Dubois.
Bastien Dubois : « Au début, les Malgaches m’ont pris pour un touriste prenant des photos. Petit à petit, ils m’ont intégré ».
À 28 ans, Bastien Dubois,
jeune créateur discret et talentueux, a une expérience professionnelle que pourraient lui
envier bien des pointures
d’Hollywood.
Après un Bac en arts appli-
qués passé en 2002 à Roubaix,
dans le nord de la France,
Bastien Dubois enchaîne sur
un BTS en communication visuelle, puis passe un diplôme
de réalisateur en infographie
avant d’entamer, durant six
Bastien Dubois (à gauche) a eu le bonheur de voir son court
métrage retenu parmi plus de 600 films présentés dans 24
catégories, lors des Oscars.
ans, une série de stages dans
différentes entreprises de productions cinématographiques.
Un premier voyage de deux
mois, fait en auto-stop depuis
Lille vers la Turquie, le conduit
à Istanbul où il pose ses
gouaches, crayons et pinceaux.
Là, il produit dessins, aquarelles, peintures, photos et portraits dans l’idée d’éditer un
livre à son retour.
Mais l’école d’animation
qu’il fait alors lui propose de
transformer l’un de ses dessins
en relief. Il y intègre ensuite
ses différents arts pour en faire
un carnet de voyage animé.
L’idée est lancée et se
double d’une belle rencontre
avec Noro Rakotomalala, l’une
des étudiantes de sa promotion qui est d’origine malgache. Celle-ci lui parle avec
passion de sa Grande île, de
ses coutumes et notamment
de la Famadihana, la cérémonie du retournement des
morts qui revient rituellement
chaque année, de début juin à
fin septembre.
Les villageois ouvrent alors
les tombeaux et les vivants
font danser leurs morts avec
force musique, rhum et prières.
Bastien Dubois sent qu’il y a
là matière à faire partager ces
coutumes ancestrales et ses talents d’artiste au plus grand
nombre.
« Je suis parti dix mois sur
place pour trouver l’inspira-
tion au quotidien, raconte-t-il.
Au début, les Malgaches m’ont
pris pour un touriste prenant
des photos. Petit à petit, ils
m’ont intégré. Un jour, j’ai
voulu enregistrer des musiciens.
« À la première
projection,
ils n’arrêtaient
pas de parler
entre eux, riant
en reconnaissant
au passage
leurs noms,
leurs maisons,
leurs amis
du quartier »
La première fois, ils sont
venus avec une simple cassette, la seconde avec leurs
instruments et nous avons fait
plusieurs séances d’enregistrements. Pour la cérémonie proprement dite, ils ont été très
chaleureux, m’ont invité à assister au lever des corps, puis
aux sacrifices d’animaux ou au
versement du rhum. Je sentais
parfaitement l’effervescence
qui régnait dans ces périodes
de communion collective. »
« Je suis ensuite rentré en
France pour préparer le film
pendant deux ans et quand je
suis revenu à Madagascar, c’était comme si j’en étais parti la
veille, poursuit-il. Pour leur
projeter mon travail, j’ai loué
un bus afin de les emmener
vers une salle improvisée dans
un hangar de la commune voisine.
Là, on a eu un problème de
projecteur et le temps de le
réparer, les musiciens se sont
mis à jouer et tout le monde
dansait. C’était magique ! À la
première projection, ils n’arrêtaient pas de parler entre eux,
riant en reconnaissant au passage leurs noms, leurs maisons, leurs amis du quartier :
ils étaient visiblement ravis du
résultat et nous avons ensuite
conversé avec l’aide d’un traducteur pour qu’ils comprennent tout le sens et la valeur
de ce travail fait en commun. »
Venir à Hollywood était donc
un honneur et une joie pour
Bastien Dubois, sa compagne
et ses amis. Représenter Madagascar pour la toute première
fois dans la « Mecque » du
cinéma, c’était, dit-il, « à la fois
excitant, émouvant et angoissant ».
Même si son très beau film,
à la fois tendre, poétique et
pudique, n’a pas reçu l’Oscar
qu’il méritait, l’important était
bien d’être présent parmi les
cinq finalistes, après avoir déjà
reçu quinze belles récompenses à travers le monde.
Invité en mai dernier au Festival ciné-marmaille, organisé
par Camille Touzet, président
de l’association la Lanterne
magique à Saint-Denis, Bastien
Dubois a été conquis par le
charme de La Réunion où il
séjourne depuis.
Benoît CLAIR
« Seule la motivation
a compté ! »
Bastien Dubois a rencontré
Ron Dyens, son producteur,
grâce à une amie commune
d’origine malgache, deux jours
seulement avant son départ
vers l’océan Indien. Ils ont
monté ce projet quasiment sans
se connaître, sur un coup de
cœur, avec l’aide de plusieurs
partenaires, dont le Centre Na-
tional du Cinéma : « La créativité ne doit pas être perturbée
par l’argent ; même si plus
d’argent nous aurait aidé à aller
plus vite. Seule la motivation a
compté ! », dit Ron Dyens, fier
d’avoir pu présenter, à Hollywood, ce film réalisé par Bastien Dubois avec moins de
100 000 de budget.
Tout en Haut du Monde sélectionné au Cartoon Movie
PLANET Z en compétition à la Berlinale - Interview
Berlinale Shorts: PLANET Z by Momoko Seto
Interview with Momoko Seto:
What is your short film about?
PLANET Z is a 10-minute-long experimental film.
Somewhere in the Universe there is PLANET Z. A miracle happens. A water jet springs up and gives
birth to a new life: plants. The desert planet becomes a green planet… Different species cohabit: liquid
and sticky mushrooms. But little by little they invade the green land and destroy the idyllic life. The
toxic spores kill the plants and transform the planet into a mould-ridden land… But after destroying
all the vegetation the future of the mould seems to be uncertain. A species
cannot live without other ones…
What kind of approach to the story was important for you as a director?
I tried to make the story telling as simple as possible. PLANET Z doesn’t tell you a “story”. It shows
a natural phenomena – not subjects – and tells you a story about a living, evolving and dying planet.
It focuses more on the aesthetics of things, its strangeness and its beauty by creating a unique space
and time dimension.
What is the financial background of the film? Was it easy to secure resources or grant income?
I wrote down my idea of PLANET Z and sent the project to Annecy Animation Film Festival for the
script contest. Then it won an award from the organisation, Centre Images and secured a grant from
the Central Region in France. Six months later I received a further grant from the CNC (the French
National Cinematographic Center). And finally, the TV Channel (Canal+) bought the film and contributed further towards the production costs. It wasn’t easy, but I was lucky to have a “good” producer.
How was the shooting of the film? A nice story?
The shooting took place in a town called Château-Regnault near Tours, in France, during 3 months
(from June to September 2010). It was a special occasion for me, because it was my first experience of
such a long shooting! The studio was a real laboratory. Everything we were shooting was so unpredictable in many ways (the mould, the moving mushrooms…). I was never certain of having the image I
was looking for. The most difficult moment was when we shot 50 rotting cauliflowers over 3 weeks…
Everybody in the building hated me.
What do you expect from the Berlinale?
To meet great people, to have as much feedback as possible about my film whatever it maybe, and to
meet Nan Goldin. (I am a big fan of her!)
Momoko’s website: www.setomomoko.org
Tags: berlinale, Experimental, Momoko, sci-fi
This entry was posted on Sunday, February 13th, 2011 at 21:37
Notre documentaire
long-métrage
«Free Radicals, une
histoire du cinéma
expérimental»
de Pip Chodorov
sélectionné au San
Fransisco Indie Fest 2011
Mars 2011
Mai 2011
Juin 2011
Automne 2011
Ça bouge pour notre projet de longmétrage d’animation «Tout en haut du
monde» qui a reçu l’aide de l’Académie
Franco-Russe et qui participera de
nouveau au Cartoon Movie de 2012.
Le pilote du film est en cours de
réalisation et devrait être prêt pour
Janvier 2012.
The new Franco-Russian Academy has chosen the first two film projects to receive
development coin.
The org held its inaugural session at the Russian Film Festival in Honfleur in France on
Friday and Saturday where the governing board, headed by Russian filmmaker Pavel
Lounguine and Gallic thesp Carole Bouquet, reviewed 11 candidates seeking coin.
On Monday night it announced it had picked two film to receive grants of €40,000
($53,360) each : Remi Chaye’s "Tout en haut du monde" ("Longway North"), a
2D animated feature produced by Sacrebleu Prods., and Russian helmer Alexei
Popogrebsky’s "Lost Rooms", produced by Koktebel.
"Longway North" is Chaye’s directorial debut. Chaye previously worked as storyboard
artist and first assistant director on "The Secret of Kells".
Budgeted at $10.6 million, pic is set in St. Petersburg at the end of the 19th century.
Sacrebleu’s Ron Dyens said the company was in negotiations with partners from
Luxembourg and Belgium, and is looking for a Russian co-producer to come on board.
The board will also select by mid-February 10 French and Russian producers in a
workshop hosted by Ateliers du Cinema European to learn more about French-Russian
co-production.
The next session of the board will be held in Russia next year.
Octobre 2011
lanet Z de Momoko Seto fait diablement penser à Conflit,
le petit chef d’oeuvre de Garri Bardine réalisé en 1983. On
avait remarqué le talent de la jeune réalisatrice japonaise installée en France depuis quelques années lors de son premier court
métrage, Paris Plage (voir Bref n°83), un road movie radieux illuminé par un arc-en-ciel d’humanité et de fraternité. Bulle de poésie brute, Paris Plage se situe sur terre. Planet Z nous emmène à
des années-lumière. Loin? Peut-être. Au bout de notre monde et
de l’alphabet. Là où toute trace d’humanité à disparu. Où les mots
n’existent plus.
Le premier plan du film s’ouvre sur l’image d’une planète qui
évoque une orange. La terre bleue comme une orange du poème
parait ici terne, granuleuse, en état avancé de décomposition.
Comme Bardine, Seto bricole. Les acteurs de son film sont tout
droit issus du panier d’un marché : orange, brocolis, plante verte,
choux-fleurs et étranges champignons parmi lesquels des shimeji
dont la particularité est de pousser en colonie mais qui, au bout
d’un certain temps, s’entre-dévorent.
Sous un air de film expérimental, Planet Z raconte bien une
histoire, celui d’un conflit magistral entre le végétal et les champignons. Film de guerre tourné avec des moyens hollywoodiens
(150 000 euros), ce court métrage fascine tant sur le plan sonore
que visuel. Depuis 1983 - date de la réalisation de Conflit tourné
uniquement avec des allumettes -, les techniques ont considérablement évolué. La réalisatrice, formée au Fresnoy, les maîtrise à la
perfection. A là partie sonore grinçante et horrifique répondent les
décors d’un no man’s land post-nucléaire. A la question de guerre
sans merci des végétaux contre les champignons se substitue celle
de la reproduction, de la contamination cellulaire et virale et de ses
projections numériques et mentales. Planet Z n’est pas sans évoquer les thématiques abordées par 2001, l’odyssée de l’espace, sauf
qu’ici, plus de grand ordinateur ni de facteur humain (quoique).
Tout cycle (naître, se reproduire, contaminer, s’autodétruire)
contient en lui-même son acte de décès, sans faire de "tragédie" ni
de beaux sentiments. Ce film dessine une allégorie désenchantée
d’un monde malade où reproduction rime avec contamination.
Magazine Bref - Juillet 2011
Après la berlinale 2011
Sélection officielle
PLANET Z
sélectionné pour
concourir au
CESAR du Meilleur Film
d’Animation 2012 !!!
COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 18 octobre 2011
Les Courts Métrages qui vont concourir
au
César du Meilleur Film d'Animation 2012
Le Comité Animation de l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma a sélectionné les
10 films suivants, qui vont concourir, avec l’ensemble des films de long métrage
d'animation de production française sortis en salle durant l'année 2011, au César du
Meilleur Film d’Animation 2012
Cette sélection est la suivante :
•
ADIEU GENERAL
Réalisation : Luis Briceno / Production : Trois Fois Plus / 5 mn
•
LE CIRQUE
Réalisation : Nicolas Brault / Production : Folimage Studio / 7 mn
•
LA DOUCE
Réalisation : Anne Larricq / Production : Les Films à Carreaux / 8 mn
•
LA FEMME A CORDES
Réalisation : Vladimir Mavounia-Kouka / Production : Caïmans Productions/
15 mn
•
IL ETAIT UNE FOIS L’HUILE
Réalisation : Vincent Paronnaud / Production : Je suis bien content / 14 mn
•
JEAN-FRANÇOIS
Réalisation : Bruno Mangyoku, Tom Haugomat / Production : Cube Creative
Computer Company / 6 mn
•
PLANET Z
Réalisation : Momoko Seto / Production : Sacrebleu Productions / 9 mn
•
LA QUEUE DE LA SOURIS
Réalisation : Benjamin Renner / Production : La Poudrière / 4 mn
•
THE GLOAMING
Réalisation : Nobrain / Production : Autour de Minuit Productions / 14 mn
•
VASCO
Réalisation : Sébastien Laudenbach / Production : Les Films du Nord / 10 mn
Novembre 2011
Décembre 2011
The Great Rabbit du réalisateur japonais Atsushi Wada sélectionné à la
Berlinale 2012 en compétition officielle.
Archives
2010
Février 2010
Mai 2010
Juin 2010
«Madagascar, carnet de voyage» remporte le Lutin du Meilleur Film
d’Animation.
Bastien Dubois reçoit le Lutin du Meilleur Film
d’Animation pour Madagascar, carnet de voyage».
Nouvel Obs
Juillet 2010
kısa metraj
Aout 2010
SÖYLEŞİ: DİLEK AYDIN
ÇEVİRİ: BURÇİN GERÇEK
“SİNEMA KARMAŞIK BİR SANAT”
Bu yıl Cannes Film Festivali’nde En İyi Kısa Film ödülünü
kazanan Hayırsızada (Chienne d’histoire) adlı canlandırma
filmi üzerine, daha önce birçok kısa belgesel ve animasyona imza
atmış oyuncu ve yönetmen Serge Avedikian’la bir söyleşi yaptık.
1910’larda İstanbul köpeklerinin Sivriada’ya “sürül- sus bir nevi toplama kampına sürmeyi tercih etti. Bu yöntem
mesi” yle ilgili bir animasyon Hayırsızada. Bu anlamda 19. yüzyıl başında Osmanlı sultanlarının kullandığı bir yönfilmin konusu Türkiye’nin yakın tarihinde gerçekleş- temdi. Bu dönemin diğer tarihi olayları gibi bu hikâyeden de
miş bazı olayların, örneğin bu topraklarda Ermenilere Türkiye’de çok az kişinin haberdar olduğunu düşününce, tüm
ve Rumlara yapılanların bir alegorisi olarak okunabi- bu olanlar bana çok şaşırtıcı geldi.
lir. Bu fikir nereden çıktı?
Film fikri, Jön Türk hükümeti döneminde köpeklerin yok Anadolu Kültür’ün filme katkıları nasıl oldu?
edilmesine dair detaylı okumalardan hareketle ortaya Film Paris’te tamamlandı, ama Anadolu Kültür’ün filmin fiçıktı. 1910 İstanbul’unda başıboş könansmanına katkıda bulunmasını
peklerin halk nezdinde özel bir yeri
isteyen Osman Kavala’yla tanışmavardı. Halk bu hayvanları adeta dini
mızdan itibaren, filmin arşiv görünbir saygıyla besliyordu. En başıntülerinden de beslenebileceğini hisdan itibaren Jön Türkler iktidarlasettim. Döneme ait arşiv fotoğraflarını şehrin “modernleşmesi”yle, Avrını tarayarak bana ulaştırdılar. Filrupalılaşmasıyla perçinlemek istedimin dekorları ve mekânlarıyla ilgili
ler. Batılılaşma onların gözünde bu
çalışmalarımız ilerledikçe, bu öğesahipsiz varlıkların “temizlenmeleri görüntülere dahil ettik. Bu çasini” de kapsıyordu; Pera Belediye
lışmanın filmin belgesel boyutuna
Başkanı’ndan da bu konuda gelen şiönemli katkıları oldu.
kayetler vardı. İstanbul, Avrupalı olması için Berlin’e benzemeliydi. Bu
Filmografinizde hem kurmaca,
amaçla -ki filmde de buna değiniyohem animasyon, hem de belgerum- Avrupa çapında bir ihale yapıldı
sel filmler var. Bu hikâyeyi neve Pastör Enstitüsü’nün teklifi kabul
den özellikle animasyon tekniedildi. Enstitü’den Dr. Remlinger köğiyle anlatmak istediniz?
peklerin imha edileceği gaz odalarıyla
Çünkü bu, tahammül edilemez olaykemik, deri ve kürklerinin satışından
ları gerçekçi bir biçimde yeniden
elde edilecek gelirlerin hesaplanmaüretmeden göstermenin tek yosını içeren bir yok etme planı sundu.
luydu. Resim ve animasyon teknikBu, katliamdan geriye hiçbir iz bırak- Hayırsız Ada’nın yapımcıları arasında
leri sadece inanılmaz bir güce sahip
Osman Kavala da yer alıyor
mayacak bir plandı. Bu anlamda Avdeğiller, aynı zamanda gerçek görünrupalılaşma, zararlı canlıların modern yöntemlerle yok edil- tülerle şiddetin ve tanımlanamaz olanın yeniden üretilmesi
mesinden de geçiyordu, ama hükümet bu hayvanları ıssız ve tuzağından da sakınmayı sağlıyorlar. Hayırsızada’da yine de
gözlerden uzak bir ada olan Sivriada’ya, yani köpeklere mah- fotoğraflar, isimler, yerler ve tarihler gibi bazı belgesel öğe74 altyazı
lt
temmuz-ağustos
ğ
2010
ler bulunuyor. Filme gücünü veren, bu gerçekliğin dehşeti ve
kurmacanın estetiğinin simyası.
Filmi izlerken akla birçok farklı akım ve biçim geliyor;
sahnenin duygusuna göre değişen renk ve teknikler
kullanılmış. Animasyon sürecinde kiminle çalıştınız?
Biçimsel kararları almakta neler belirleyici oldu?
Bu film için seçtiğim ve tüm planlarda ona yönelik yazdığım
“partisyonları” kesin bir şekilde takip eden ressam Thomas
Azuélos’un yaptığı resimlerden yola çıkarak çalıştım. Animasyonları gerçekleştiren Jimmy Audoin
ile birlikte, parçalı
resim öğelerini After
Effects ve Photoshop
programlarıyla canlandırdık. Görüntüler
sahneye konulduktan
ve hareket kazandıktan sonra, atmosfere
ve ışığa dair diğer
görsel öğeler devreye
giriyor; yani resme
yeniden yerleştirilen
ve alan derinlikleriyle “resim-plan-hareket” bütününü zenginleştiren görüntüler ve ışıklar. Bu, pek çok materyalin iç içe
geçtiği bir kompozisyon, benim “füzyona uğramış” olarak adlandırdığım görüntülerin bir entegrasyonu. Bu çalışmayı bugüne kadar birlikte üç animasyon filmi gerçekleştirdiğim Fred
Tribolet ile yaptım. Filmlerime son dokunuşu veren, bu estetik
ve hassas dozajdır. Sonra müzik ve montaj geliyor. Daha önce
birlikte yedi film gerçekleştirdiğimiz besteci Michel Karsky,
filmin görüntüye dökülmesinden de önce senaryodan ve ona
anlattıklarımdan yola çıkarak ana temalar üzerinde çalışıyor.
Bütün filmlerimde, önce görüntü ve sonra ses şeklinde değil,
çeşitli öğeleri aynı anda bir araya getirerek çalışıyorum. Bu
yüzden filmlerim sadece animasyon filmi değil, her şeyden
önce farklı ve özel filmler.
Filmdeki Osmanlı ya da Avrupalı tipleri stereotipler
olarak temsil ediliyorken, köpeklerin görsel temsili
alışılmışın çok dışında, hatta değişken. Bu bilinçli bir
seçim miydi?
Paşaların temsili, her ne kadar kukla gibi ele alınmış olsalar da, aslında gerçeğe oldukça yakın. Enver, Cemal ve Talat Paşa’nın fotoğrafları model olarak kullanıldı ama aslında
temsillerinin sadece onları çağrıştıracak kadar benzer olmaları yeterliydi. İktidarın mekânları, jandarmanın kıyafetleri,
köpekleri yakalamak ve taşımak için kullanılan araçlar için
de aynı şey geçerliydi. Ama köpeklerin kendilerinin, özellikle
de “kahramanımız” olan köpeğin son derece özgün ve canlı
olmasını istiyordum, çünkü onlar tarihin canlı nesneleriydiler ve öleceklerdi. Anlattığımız onların trajedisiydi...
Hem tiyatroda hem filmlerde oyuncu olarak rol almış
biri olarak, gerçek oyuncuların olmadığı animasyona
bakışınız nasıl?
Bana göre önemli olan, filmin nesnesini gerekli şekilde sonuna kadar ifade etmesi. Bahsettiğiniz farklı disiplinler arasında zaten iç içe geçmeler olduğu için, asıl önemli olan yaratıcı sürece başladığınızda kafanızdaki imgenin seyircide ne
uyandıracağını sezgisel olarak tahmin etmek. Bunu sürekli
bir öğrenme ve zenginleşme olarak görüyorum. Tiyatroda
ya da bir filmde oynamak, başka insanlarla çalışmak bana
iyi geliyor; yönetmenlik yaptığım zamansa
daha uzun ve derin
bir çalışma ve tam bir
doğurma süreci yaşanıyor, bir ortakla birlikte yazdığım zaman
çok yoğun bir paylaşım söz konusu oluyor.
Tüm bunlar bir bütünü oluşturuyor. Sanatçının her zaman bir
yaratıcı olması, çıplak
kalma riskini göze alarak dünyasını sonuna
kadar paylaşması ve
içinde en derinlerde
saklı olanı ortaya çıkarması gerektiğini düşünürüm. Bazen
kendisinin bile bilmediği sırrını başkalarına vermelidir.
Hayırsızada Cannes’da çok önemli bir başarı kazandı;
Cannes tarihinde ‘En İyi Kısa Film’ ödülünün bir animasyona verilmesine sık rastlanmıyor.
Yeni teknolojilerin keşfetmemizi sağladığı yeni biçimler sayesinde, sinemanın başka alanlarla iç içe geçtiğini düşünüyorum. Belgesel kurmacaya doğru gidiyor, kurmaca daha çok
belgeselleşiyor ya da gitgide daha stilize oluyor, animasyon
üç boyutlu ya da sentez görüntülerden oluşuyor... Bana öyle
geliyor ki bugün önemli olan bir filmin biçimsel özgünlüğü,
sözü, derinliği ve etki alanı, ama özellikle iç ve füzyonel tutarlılığı... Türler önemli değil çünkü izleyici giderek görüntüler konusunda daha donanımlı hale geliyor ve kendisine
önerilen dünyayı çabuk anlamayı biliyor. İzleyicinin şaşırtılmaya, görülmemiş bir manyetik alanın içine alınmaya, gördüğü ve duyduğuna hayal gücüyle katılmaya ihtiyacı var... Sinema halen genç bir sanat ve teknolojik keşiflerle ilerlemeye
devam edecek. Sinemanın aslında mağara döneminden beri
insanların zihninde var olduğunu unutmamak gerek. İnsan
etrafındakileri temsil etmeye önce çizimle başladı, sonra resimle, daha sonra da fotoğrafla... Sonra göz için hareketi tekrar oluşturan saniyede 24 resim akışını keşfetti. Daha sonra
sesin film bandı üzerine kaydı geldi. Bugün herkes her şeyi
filme alıyor ama sinema her şeyden önce bir sahneye koyma,
zamanın, mekânın, anlamın ve duyguların yeniden düzenlenmesi sanatıdır.
temmuz-ağustos 2010
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altyazı 75
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Septembre 2010
http://www.brefmagazine.com
Les barbares de Jean-Gabriel Périot
Après L’art délicat de la matraque en 2009, où il montait des séquences de violences policières
sur fond de musique pop (“This is not a love song”), distanciant les images pour mieux faire adhérer
le spectateur à sa démarche, Jean-Gabriel Périot choisit de revenir à un montage d’images fixes avec
Les barbares, ce qu’il n’avait pas fait depuis 2007 et 200 000 fantômes. Point de distanciation dans
ce nouveau film, mais bien de l’ironie, du dégoût et de la détermination. Périot prouve, s’il en était
encore besoin, qu’il est bien un cinéaste engagé.
Les premiers plans sont des “photos de famille” de chefs d’États. Des familles souriantes,
où rien ne dépasse, où les premières dames sont bien habillées, bien coiffées, bien maquillées. Les
photos défilent par un processus de balayage, les photos officielles des gens de pouvoir de ce monde
se succèdent, les grands se mêlent aux petits, puis ce sont les photos d’équipes sportives, de soldats,
de mariages, de pom-pom girls, toujours en rang d’oignons, le sourire aux lèvres. Le montage
pourrait amuser, si nous n’étions pas rappelés à l’ordre par la musique. Puis la lutte succède à la
pose. La violence des manifestations et des révoltes se révèle en images fixes, où la plèbe de Brossat,
dont une citation clôt le film, n’a pas de visage, car il est toujours masqué. Périot aurait pu choisir de
montrer les défilés, innombrables, mais il leur préfère la casse, les incendies. Alors que les casseurs
sont toujours stigmatisés par les médias qui les opposent aux vrais manifestants, Périot semble les
défendre, et les réunit dans cette deuxième partie, quelles que soient leurs nationalités, quelles que
soient leurs raisons et leur rage.
Alors que le principe du film semble clair, et qu’il peut apparaître comme un simple exercice
de style, le spectateur ne peut que s’interroger sur le véritable sens du montage de Périot. Sorties de
leur contexte et associées sans commentaire, les images ne sont plus le reflet du monde tel que nous
le connaissons. Le geste revient en provocation à la pose. La barbarie pourrait être celle des poseurs
qui restent stoïques. Pour Périot, elle est plutôt ce qui nous reste d’humanité, ce qui nous fait encore
dire non, même si c’est un non incendiaire.
Cécile Giraud
Octobre 2010
Présélection de Chienne d’Histoire pour le César du Meilleur Court-Métrage et le
César du Meilleur film d’Animation
Novembre
2010
SBCC Film
Review
15/11/2010
Décembre 2010
2009
Let’s Motiv
Septembre
2009
2008
EXTRAITS DE PRESSE
« ARMANDO ET LA POLITIQUE »
« La légèreté revendiquée de la forme, le dispositif filmique rompent avec les
habitudes du documentaire sociopolitique. Ce portrait politique de l’Italie d’aujourd’hui
où le privé et le public sont articulés de façon originale, s’il donne à voir le bazar
politique italien, interroge cruellement nos propres social-démocraties. »
Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion – ACID
Avis d’un membre de la commission
« L’enquête devient conte, filature psychologique. (…) On vous sert le portrait d’un
père et de sa fille, qui résume de manière exemplaire la relation entre deux
générations distantes. En 70 minutes, entre sourire et incrédulité, on savoure un arrêt
sur image original, une efficace radiographie, sur l’état des lieux de ce pays sans
mémoire appelé Italie ».
La Repubblica (Italie, quotidien national) – 21/11/2008
« La cinéaste tourne son propre Avril. (…) Un parcours personnel et politique d’un père
et d’une fille ; l’accusé, Armando, en sort innocent, dans toute sa noble fragilité. Il
n’avoue pas mais donne tous les indices à sa juge. »
« Les dessins animés, simples et évocatifs, ont une poésie et une force uniques. »
Liberazione (Italie, quotidien national) – 22/11/2008
« Une réflexion entre public et privé sur la difficulté de faire de la politique aujourd’hui
en Italie, sur les désillusions, les possibles volte-faces et le transformisme insidieux du
monde. »
Il Mattino (Italie, quotidien de Naples) – 22/011/2008
« Armando et la politique de Chiara Malta, n’est peut-être pas ce produit italien
« mainstream » que tout le monde attend (…). C’est un beau morceau de cinéma, de
vie politique et de relations humaines, taillé comme un film militant des années 70. (…)
Un travail singulier, hors-piste et bien peu idéologique malgré son sujet. »
Cronache torinesi (Italie, quotidien du festival de Turin) – 22/11/2008
« Armando et la politique, le portrait impossible d’un père socialiste révélateur de
l’Italie. » (Titre)
Il Manifesto (Italie, quotidien national) – Roberto Silvestri – 23/11/2008
« La fille réalisatrice appelle à la barre le père transformiste » (titre)
Il Riformista (Italie, quotidien national) – 20/11/2008
« Armando e la politica de Chiara Malta, Il grande progetto de Vincenzo Marra, Signori
professori de Maura Delpero et Non ci sarà la guerra de Daniele Gaglianone sont des
films documentaires de premier rang. La polémique sur l’absence du cinéma italien à
Turin a été lancée par des gens qui n’y connaissent rien. »
Extrait du discours de Nanni Moretti lors de la clôture du festival de Turin
Il Sole 24 Ore (Italie, quotidien national) – 29/11/2008
2007
Le Quotidien # 6
Festival de Clermont-Ferrand du 27 Janvier eu 3 Février 2007
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Reconstruction
de Ron Dyens (F 6)
La solitude du garde du corps
Partager la vie des autres sans vivre soi-même ; être ce fantôme silencieux
prêt à servir de bouclier à ses employeurs, tel est le destin du garde du corps.
Si le personnage semble appartenir au cinéma d’action, la réalité est toute
autre : c’est une vie réglée, monotone, qui finit par craquer. Le garde du corps
empruntera une voie éminemment doloriste pour éprouver à nouveau des
sensations et communiquer avec ses semblables.
Comment vous est venue l’idée du film et le métier du
personnage ?
A un certain moment, on s’arrête pour se poser des questions. On se demande
si on est sur la bonne voie, si on a pris toujours les bonnes décisions. Le garde
du corps reste 12 heures par jour aux côtés de quelqu’un qu’il ne connaît pas et
qu’il doit protéger. Il doit être prêt à sacrifier sa vie pour lui, et le cas échéant,
comme le garde du corps de Reagan, faire rempart de son corps.
C’est une vie de solitude.
Quand il est en voiture avec l’homme d’affaire et le chauffeur, il est presque
comme un corps étranger. A la limite, le chauffeur partage avec son patron
une forme d’intimité. Le garde du corps, quant à lui, est en mission pendant
un temps déterminé. De plus, il croyait choisir ce métier à cause de l’action,
mais ça fait 15 ans qu’il ne s’est rien passé. Comme il se sent en situation de
faiblesse, il essaye d’avoir des relations avec des gens dans le même état que
lui, mais ça ne marche évidemment pas.
La narration est rapide et plutôt elliptique.
J’ai toujours tendance à vouloir dire le plus possible. Mon approche narrative
est de resserrer la narration pour prendre le spectateur en otage et ne pas lui
laisser le temps de se reposer. J’ai d’ailleurs fait passer le film de 10 mn à 20 mn,
ce qui arrange toujours le producteur... c’est-à-dire moi-même.
Vous filmez l’introspection d’un personnage relevant plutôt
du film d’action.
Je ne me revendiquerai pas vraiment du cinéma de genre. Même si la chroma du
film, son aspect nocturne, peut évoquer le film noir ou le policier, Reconstruction
est presque un reflet naturaliste. A la limite, le personnage aurait pu être une
secrétaire. Plus qu’un genre, c’est une trajectoire qui détermine le film : du
statique vers le mouvement, de la nuit vers le jour. Le titre renvoie d’avantage
au montage qui se reconstruit, qu’au personnage. Le garde du corps n’en est pas
encore là. On pourrait imaginer un autre film où il se reconstruit vraiment.
Propos recueillis par Stéphane du Mesnildot
L’Union Champagne Ardenne Picardie - 09 septembre 2007
2006
Tournage
du film
«Chute Libre»
2005
2004
Ecran 14 Janvier 2004
2003
Tournage du film «20 Novembre»