L aparure - Association des Revues Plurielles
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L aparure - Association des Revues Plurielles
La parure Sahte gerdanlýk Guy de MAUPASSANT NO UV E LLE P A R UE D A NS LE GAU LO IS, LE 1 7 .0 2 .1 8 8 4 TR A D UI T D U FR A NÇA I S P A R / TÜR K ÇE SÝ : A YTE N E R lllllllll C ’était une de ces jolies et charmantes filles, nées, comme par une erreur du destin, dans une famille d’employés. Elle n’avait pas de dot, pas d’espérances, aucun moyen d’être connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué ; et elle se laissa marier avec un petit commis du ministère de l’Instruction publique. 8 Y azgýnýn bir hatasý sonucu, bir memur ailesinde dünyaya gelen sevimli ve güzel kýzlardan biriydi. Çeyizi yoktu, umutlarý da; tanýnmak, anlaþýlmak, sevilmek, saygýn ve zengin bir erkekle evlenmek için hiçbir olanaðý da; bu nedenle Milli Eðitim Bakanlýðýnda çalýþan alt düzey bir memurla evlenmeye razý oldu. Elle fut simple, ne pouvant être parée, mais malheureuse comme une déclassée ; car les femmes n’ont point de caste ni de race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de famille. Leur finesse native, leur instinct d’élégance, leur souplesse d’esprit sont leur seule hiérarchie, et font des filles du peuple les égales des plus grandes dames. Sýradan ve gösteriþsiz bir yaþam sürüyordu; ancak layýk olduðu bir yaþama kavuþamadýðý için mutsuzdu; zira kadýnlarýn ne toplumsal sýnýflarý yoktur. Güzellikleri, çekicilikleri ve büyüleri doðuþtan ve ailelerinden gelir. Doðuþtan gelen incelikleri, zariflik içgüdüleri, kývrak zekalarý toplumdaki konumlarýný belirleyen tek ölçütleridir ve bu ölçütler sýradan kýzlarý en üst düzey kadýnlarýn eþiti yapar. Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes. Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l’usure des sièges, de la laideur des étoffes. Toutes ces choses, dont une autre femme de sa caste ne se serait même pas aperçue, la torturaient et I’indignaient. La vue de la petite Bretonne qui faisait son humble ménage éveillait en elle des regrets désolés et des rêves éperdus. Elle songeait aux antichambres nettes, capitonnées avec des tentures orientales, éclairées par de hautes torchères de bronze, et aux deux grands valets en culotte courte O, her tür incelik ve lüks için doðduðunu düþünerek aralýksýz olarak ýstýrap çekiyordu. Evinin fakirliðine, duvarlarýn pisliðine, döþemelerin eskimiþliðine ve perdelerin çirkinliðine katlanamýyordu. Kendi sýnýfýndan bir baþka kadýnýn farkýna bile varamayacaðý bu þeyler, onu rahatsýz ediyor ve çileden çýkarýyordu. Günlük ev iþleri küçük Britanyalýnýn içinde, piþmanlýklar ve büyük düþler uyandýrýyordu. Doðu ülkelerinden gelen kumaþlarla kaplanmýþ, yüksek bronz meþalelerle aydýnlatýlmýþ ve kaloriferlerin aðýr sýcaðýyla kendinden geçerek, geniþ koltuklarda pinekleyen iki çam yarmasý OLUSUM/GENESE N° 98 , qui dorment dans les larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du calorifère. Elle songeait aux grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables, et aux petits salons coquets parfumés, faits pour la causerie de cinq heures avec les amis les plus intimes, les hommes connus et recherchés dont toutes les femmes envient et désirent l’attention. Quand elle s’asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d’une nappe de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en déclarant d’un air enchanté : « Ah ! Le bon pot-au-feu ! Je ne sais rien de meilleur que cela, elle songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d’oiseaux étranges au milieu d’une forêt de féerie ; elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair rose d’une truite ou des ailes de gélinotte. Elle n’avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n’aimait que cela; elle se sentait faite pour cela. Elle eût tant désiré plaire, être enviée, être séduisante et recherchée. Elle avait une amie riche, une camarade de couvent qu’elle ne voulait plus aller voir, tant elle souffrait en revenant. Et elle pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de regret, de désespoir et de détresse. Or, un soir, son mari rentra, l’air glorieux et tenant à la main une large enveloppe. toi. - Tiens, dit-il, voici quelque chose pour Elle déchira vivement le papier et en tira une carte qui portait ces mots : uþaðýn görevlendirildiði bekleme odalarý, eski ipekle kaplý büyük salonlar, üzerlerinde paha biçilmez biblolarýn bulunduðu zarif mobilyalar ve en yakýn dostlarla, tanýnmýþ ve tüm kadýnlarýn dikkatlerini çekmek istedikleri arzu uyandýran erkeklerle beþ çayýnda sohbet etmek için hazýrlanmýþ sevimli salonlar düþlüyordu. Akþam yemeði için, üzerinde üç gündür ayný örtünün bulunduðu yuvarlak masada, büyülenmiþ bir tavýrla “ah! ne haþlama! ömrümde bundan daha lezzetlisini yemedim…” diyerek neredeyse çorba kasesinin içine düþen eþinin karþýsýnda otururken, zarif akþam yemekleri, ýþýl ýþýl parlayan gümüþ yemek takýmlarý, üzerlerinde önemli kiþilerin portrelerinin ve düþsel bir ormanýn ortasýnda deðiþik kuþlarýn yer aldýðý duvar halýlarý; muhteþem tabaklarda sunulmuþ leziz yemekler, bir alabalýðýn pembe etini ya da bir dað tavuðunun kanatlarýný yerken, anlamlý bir gülümsemeyle, fýsýltýlar halinde söylenen ve dinlenen iltifatlar düþlüyordu. Gece elbiseleri yoktu, mücevheri de, kýsacasý hiçbir þeyi. Ancak o, yalnýzca bunlarý seviyordu; bunlar için doðduðunu duyumsuyordu. Hoþa gitmeyi, arzulanmayý, çekici olmayý ve aranmayý öylesine çok arzuluyordu ki. Zengin bir dostu, daha doðrusu manastýrdan bir arkadaþý vardý. Artýk onu görmeye gitmek istemiyordu çünkü geri döndüðünde çok ýstýrap çekiyordu. Üzüntüden, ümitsizlikten ve sýkýntýdan günlerce aðlýyordu. Bir akþam, eþi elinde tuttuðu geniþ bir zarfla içeri girdi. - Al, sana bir þey getirdim, dedi. « Le ministre de l’Instruction publique et Mme Georges Ramponneau prient M. et Mme Loisel de leur faire l’honneur de venir passer la soirée à l’hôtel du ministère, le lundi 18 janvier. » Zarfý hýzla yýrttý, içinden üzerinde: “Milli Eðitim Bakaný ve eþi Bayan Georges Ramponneau, Bay ve Bayan Loisel’i, 18 Ocak pazartesi günü bakanlýkta verecekleri akþam yemeðinde görmekten onur duyarlar” yazýlý kartý çekip aldý. Au lieu d’être ravie, comme l’espérait son Bayan Loisel, eþinin ümit ettiði gibi N° 98 OLUSUM/GENESE , 9 mari, elle jeta avec dépit l’invitation sur la table, murmurant : - Que veux-tu que je fasse de cela ? - Mais, ma chérie, je pensais que tu serais contente. Tu ne sors jamais, et c’est une occasion, cela, une belle! J’ai eu une peine infinie à l’obtenir. Tout le monde en veut; c’est très recherché et on n’en donne pas beaucoup aux employés. Tu verras là tout le monde officiel. Elle le regardait d’un oeil irrité, et elle déclara avec impatience : - Que veux-tu que je me mette sur le dos pour aller là ? Il n’y avait pas songé; il balbutia: - Mais la robe avec laquelle tu vas au théâtre. Elle me semble très bien, à moi... Il se tut, stupéfait, éperdu, en voyant que sa femme pleurait. Deux grosses larmes descendaient lentement des coins des yeux vers les coins de la bouche ; il bégaya : - Qu’as-tu ? Qu’as-tu ? Mais, par un effort violent, elle avait dompté sa peine et elle répondit d’une voix calme en essuyant ses joues humides : - Rien. Seulement je n’ai pas de toilette et par conséquent, je ne peux aller à cette fête. Donne ta carte à quelque collègue dont la femme sera mieux nippée que moi. Il était désolé. Il reprit : - Voyons, Mathilde. Combien cela coûterait-il, une toilette convenable, qui pourrait te servir encore en d’autres occasions, quelque chose de très simple ? Elle réfléchit quelques secondes, établissant ses comptes et songeant aussi à la somme qu’elle pouvait demander sans s’attirer un refus immédiat et une exclamation effarée du commis économe. 10 OLUSUM/GENESE N° 98 , kendinden geçmek yerine, mýrýldanarak davetiyeyi kýzgýnlýkla masanýn üzerine fýtlattý. - Bunu ne yapmamý istiyorsun? - Ancak, sevgilim, memnun olacaðýný düþünüyordum. Hiç dýþarý çýkmýyorsun, bu bir fýrsat, güzel bir fýrsat! Bu davetiyeyi almak için bir sürü sýkýntýya katlandým. Herkes almak istiyordu; bu davetiye çok deðerli, memurlara pek verilmiyor. Bu davette üst düzey herkesi göreceksin. Bayan Loisel, eþine öfkeli bir ifadeyle baktý ve sabýrsýzlýkla: - Oraya giderken ne giymemi bekliyorsun dedi. Bay Loisel bunu hiç düþünmemiþti, kem küm etti: - Tamam, tiyatroya gittiðin elbiseyi. Bana göre o çok güzel bir elbise. Eþinin aðladýðýný görünce sustu, þaþýrdý ve kala kaldý. Ýki iri göz yaþý damlasý Bayan Loisel’in gözlerinden yanaklarýna doðru süzülüyordu. - Neyin var? Neyin var? Ancak, Bayan Loisel ani bir çabayla acýsýný bastýrdý ve ýslak yanaklarýný silerek sakin bir sesle yanýtladý. - Hiçbir þeyim yok. Yalnýzca gece elbisem yok, bu yüzden bu davete gidemem. Bu davetiyeyi, eþi benden daha iyi giyinebilecek bir meslektaþýna ver. Bay Loisel çok üzülmüþtü. Yeniden söz aldý: - Dur bakalým Mathilde, baþka yerlerde de kullanabileceðin bir elbise kaç liraya mal olabilir? Hemen reddedilmeyecek ve tutumlu bir memura çýðlýk attýrmayacak miktarda parayý ölçüp biçerek birkaç saniye düþündü. Sonunda tereddüt ederek yanýt verdi: Enfin, elle répondit en hésitant : - Je ne sais pas au juste, mais il me semble qu’avec quatre cents francs je pourrais arriver. Il avait un peu pâli, car il réservait juste cette somme pour acheter un fusil et s’offrir des parties de chasse, l’été suivant, dans la plaine de Nanterre, avec quelques amis qui allaient tirer des alouettes, par là, le dimanche. Il dit cependant : - Soit. Je te donne quatre cents francs. Mais tâche d’avoir une belle robe. Le jour de la fête approchait, et Mme Loisel semblait triste, inquiète, anxieuse. Sa toilette était prête cependant. Son mari lui dit un soir : - Qu’as-tu ? Voyons, tu es toute drôle depuis trois jours. Et elle répondit : - Cela m’ennuie de n’avoir pas un bijou, pas une pierre, rien à mettre sur moi. J’aurai l’air misère comme tout. J’aimerais presque mieux ne pas aller à cette soirée. Il reprit : - Tu mettras des fleurs naturelles. C’est très chic en cette saison-ci. Pour dix francs tu auras deux ou trois roses magnifiques. Elle n’était point convaincue. - Non... il n’y a rien de plus humiliant que d’avoir l’air pauvre au milieu de femmes riches. Mais son mari s’écria : - Que tu es bête! Va trouver ton amie Mme Forestier et demande-lui de te prêter des bijoux. Tu es bien assez liée avec elle pour faire cela. Elle poussa un cri de joie. - Tam olarak bilemiyorum, ancak bana öyle geliyor ki, bu iþi 400 franga halledebilirim. Bay Loisel’in benzi biraz sarardý, zira ayný miktarda parayý tüfek almak ve gelecek yaz Nanterre ovasýnda, pazar günleri tarla kuþlarýna ateþ edecek dostlarýyla birlikte av partileri vermek için saklýyordu. Yine de: - Tamam, olsun, sana 400 frank vereceðim. Ancak güzel bir elbise almaya özen göster, dedi. Davet günü yaklaþýyordu. Bayan Loisel üzgün, endiþeli ve sýkýntýlý gibiydi. Ancak yine de elbisesi hazýrdý. Bir akþam Bay Loisel: - Neyin var? Bakýyorum da üç gündür bir garipsin, dedi. Bayan Loisel: - Mücevherim, tek bir taþým bile yok, üzerimde hiçbir þeyin olmamasý canýmý sýkýyor. Çok sefil görüneceðim. Böyle gitmektense, bu davete gitmemeyi yeðlerim, diye yanýt verdi. Bay Loisel yeniden söz aldý: - Doðal çiçekler takarsýn. Bu mevsimde çok daha þýk olur. 10 franga iki ya da üç muhteþem güle sahip olabilirsin. Bayan Loisel hiçte ikna olmamýþtý: - Hayýr olmaz… zengin kadýnlarýn arasýnda sefil bir þekilde görünmekten daha küçük düþürücü bir þey olamaz. Ancak, Bay Loisel sesini yükseltti: - Ne kadar aptalsýn! Git arkadaþýn Bayan Forestier’yi bul ve ondan sana mücevher ödünç vermesini iste. Ona bunu söyleyecek yakýnlýðýn var. Bayan Loisel bir sevinç çýðlýðý attý: - Doðru ya, bunu hiç düþünmemiþtim. N° 98 OLUSUM/GENESE , 11 - C’est vrai. Je n’y avais point pensé. Le lendemain, elle se rendit chez son amie et lui conta sa détresse. Mme Forestier alla vers son armoire à glace, prit un large coffret, l’apporta, l’ouvrit, et dit à Mme Loisel : - Choisis, ma chère. Elle vit d’abord des bracelets, puis un collier de perles, puis une croix vénitienne, or et pierreries, d’un admirable travail. Elle essayait les parures devant la glace, hésitait, ne pouvait se décider à les quitter, à les rendre. Elle demandait toujours : - Tu n’as plus rien d’autre ? Bayan Forestier, camlý dolaba doðru ilerledi, geniþ bir kutu aldý ve açtý. Daha sonra Bayan Loisel’e: - Birini seç þekerim, dedi. Ýlk olarak bilezikleri, daha sonra bir inci kolyeyi ve en sonunda da üzeri mükemmel bir iþçilikle taþlarla süslenmiþ Venedik haçýný gördü. Mücevherleri aynanýn karþýsýnda deniyor, tereddüt ediyor, onlardan ayrýlmaya ve geri vermeye gönlü bir türlü razý olmuyordu. Sürekli olarak: - Mais si. Cherche. Je ne sais pas ce qui peut te plaire. - Daha baþka bir þeyin yok mu diye soruyordu. Tout à coup elle découvrit, dans une boîte de satin noir, une superbe rivière de diamants; et son coeur se mit à battre d’un désir immodéré. Ses mains tremblaient en la prenant. Elle l’attacha autour de sa gorge, sur sa robe montante. Et demeura en extase devant elle-même. - Elbette var. Ýyice bak. gidebilecek þeyi bilmiyorum. Puis, elle demanda, hésitante, pleine d’angoisse : - Peux-tu me prêter cela, rien que cela ? - Mais oui, certainement. Elle sauta au cou de son amie, l’embrassa avec emportement, puis s’enfuit avec son trésor. Le jour de la fête arriva. Mme Loisel eut un succès. Elle était plus jolie que toutes, élégante, gracieuse, souriante et folle de joie. Tous les hommes la regardaient, demandaient son nom, cherchaient à être présentés. Tous les attachés du cabinet voulaient valser avec elle. Le Ministre la remarqua. Elle dansait avec ivresse, avec emportement, grisée par le plaisir, ne pensant plus à rien, dans le triomphe de sa beauté, dans la gloire de son succès, dans une sorte de nuage de bonheur fait de tous ces homma- 12 Ertesi gün arkadaþýnýn evine gitti ve ona derdini anlattý. OLUSUM/GENESE N° 98 , Hoþuna Birden bire, siyah saten bir kutuda eþsiz bir elmas gerdanlýk fark etti. Kalbi betimlenmesi olanaksýz bir sevinçle çarpmaya baþladý. Gerdanlýðý alýrken elleri titriyordu. Kabarýk elbisesinin üzerine taktý, görüntüsü karþýsýnda kendinden geçti. Daha sonra, tereddüt içinde, sýkýntýlý bir þekilde: - Diðerlerini deðil de bunu bana ödünç verebilir misin, diye sordu. - Elbette verebilirim. Arkadaþýnýn boynuna atýldý. Onu heyecanla kucakladý, daha sonra da hazinesiyle birlikte oradan ayrýldý. Davet günü gelip çattý. Bayan Loisel her konuda çok baþarýlý oldu. Her zamankinden daha güzel, daha þýk ve daha zarifti, sevinçten çýlgýna dönmüþtü. Tüm erkekler ona bakýyor, adýný soruyor, onunla tanýþtýrýlmanýn yollarýný arýyorlardý. Kabinedeki tüm ataþeler onunla vals yapmak istiyorlardý. Bakan da onu fark etti. Güzelliðinin ve baþarýsýnýn doruðunda, artýk hiçbir þey düþünmeksizin, kadýnlarýn kalbini fetheden ve orada tatlý bir yer edinen bu zaferden, uyanan tüm bu arzulardan, tüm bu hayranlýklardan ve tüm bu saygýlardan oluþan bir tür bulutta, ges, de toutes ces admirations, de tous ces désirs éveillés, de cette victoire si complète et si douce au coeur des femmes. Elle partit vers quatre heures du matin. Son mari, depuis minuit, dormait dans un petit salon désert avec trois autres messieurs dont les femmes s’amusaient beaucoup. Il lui jeta sur les épaules les vêtements qu’il avait apportés pour la sortie, modestes vêtements de la vie ordinaire, dont la pauvreté jurait avec l’élégance de la toilette de bal. Elle le sentit et voulut s’enfuir, pour ne pas être remarquée par les autres femmes qui s’enveloppaient de riches fourrures. Loisel la retenait : - Attends donc. Tu vas attraper froid dehors. Je vais appeler un fiacre. Mais elle ne l’écoutait point et descendait rapidement l’escalier. Lorsqu’ils furent dans la rue, ils ne trouvèrent pas de voiture; et ils se mirent à chercher, criant après les cochers qu’ils voyaient passer de loin. Ils descendaient vers la Seine, désespérés, grelottant. Enfin, ils trouvèrent sur le quai un de ces vieux coupés noctambules qu’on ne voit dans Paris que la nuit venue, comme s’ils eussent été honteux de leur misère pendant le jour. Il les ramena jusqu’à leur porte, rue des Martyrs, et ils remontèrent tristement chez eux. C’était fini, pour elle. Et il songeait, lui, qu’il lui faudrait être au Ministère à dix heures. Elle ôta les vêtements dont elle s’était enveloppé les épaules, devant la glace, afin de se voir encore une fois dans sa gloire. Mais soudain elle poussa un cri. Elle n’avait plus sa rivière autour du cou ! Son mari, à moitié dévêtu déjà, demanda : - Qu’est-ce que tu as ? Elle se tourna vers lui, affolée : zevkten baþý dönmüþ bir þekilde, coþkuyla, sarhoþlukla dans ediyordu. Davet sabahýn dördüne doðru sona erdi. Bay Loisel, gece yarýsýndan bu yana, eþleri çok eðlenen diðer üç erkekle birlikte küçük ýssýz bir salonda uyuyordu. Çýkýþta giydirmek üzere yanýna aldýðý giysiyi Bayan Loisel’in omuzlarýna attý. Bu, sefilliði balo giysisinin þýklýðýyla uyuþmayan sýradan bir giysiydi. Bayan Loisel bu durumu duyumsadý ve uzun tüylü kürklere bürünen diðer kadýnlar tarafýndan fark edilmemek için oradan kaçmak istedi. Bay Loisel onu engelledi. - Bekle. Dýþarýda soðuk alacaksýn. Bir araba çaðýracaðým. Ancak onu dinlemiyor, merdivenlerden hýzlý bir þekilde iniyordu. Yola indiklerinde araba bulamadýlar; ve uzaktan geçerken gördükleri arabacýlara seslendiler. Ümitsizce, titreyerek Seine nehrine kadar indiler. Nihayet rýhtýmda, Paris’te artýk yalnýzca, sanki gündüzleri zavallýlýklarýndan utanýrcasýna, geceleri çalýþan eski gece faytonlarýndan birini buldular. Faytoncu, onlarý Martyres sokaðýna, kapýlarýna kadar götürdü. Bay ve Bayan Loisel üzgün bir þekilde evlerine çýktýlar. Bayan Loisel için her þey bitmiþti, Bay Loisel ise sabahleyin saat 10’da bakanlýkta olmasý gerektiðini düþünüyordu. Bayan Loisel, aynanýn karþýsýnda kendisini zaferin doruðunda bir kez daha görmek için omuzlarýna örttüðü giysiyi yere attý. Ancak aniden bir çýðlýk attý. Gerdanlýk boynunda yoktu. Giysilerinin bir kýsmýný çýkarmýþ olan Bay Loisel: - Neyin var, ne oldu, diye sordu. Çýlgýna dönen Bayan Loisel, eþine doðru döndü: - Gerdanlýk, gerdanlýk, Bayan N° 98 OLUSUM/GENESE , 13 - J’ai... J’ai... Je n’ai plus la rivière de Mme Forestier. Il se dressa, éperdu : - Quoi !... Comment !... Ce n’est pas possible ! Et ils cherchèrent dans les plis de la robe, dans les plis du manteau, dans les poches, partout. Ils ne la trouvèrent point. Il demandait : - Tu es sûre que tu l’avais encore en quittant le bal ? - Oui, je l’ai touchée dans le vestibule du Ministère. - Mais si tu l’avais perdue dans la rue, nous l’aurions entendue tomber. Elle doit être dans le fiacre. - Oui. C’est probable. As-tu pris le numéro ? - Non. Et toi, tu ne l’as pas regardé ? - Non. Ils se contemplaient atterrés. Enfin Loisel se rhabilla. - Je vais, dit-il, refaire tout le trajet que nous avons fait à pied, pour voir si je ne la retrouverai pas. Et il sortit. Elle demeura en toilette de soirée, sans force pour se coucher, abattue sur une chaise, sans feu, sans pensée. Son mari rentra vers sept heures. Il n’avait rien trouvé. Il se rendit à la Préfecture de police, aux journaux, pour faire promettre une récompense, aux compagnies de petites voitures, partout enfin où un soupçon d’espoir le poussait. Elle attendit tout le jour, dans le même état d’effarement devant cet affreux désas- 14 OLUSUM/GENESE N° 98 , Forestier’nin gerdanlýðý artýk yok. Eþi ayaða kalktý, çýlgýna dönmüþtü. - Ne! Nasýl olur? Bu olanaksýz! Elbisenin ve mantonun pililerinin aralarýný ve ceplerini, her yeri aradýlar. Gerdanlýðý bulamadýlar. Bay Loisel: - Balodan ayrýlýrken hala boynunda olduðundan emin misin diye soruyordu. - Evet, dokundum. bakanlýðýn giriþinde ona - Ancak onu yolda düþürsen sesini duyardýk. Arabada düþmüþ olmalý. - Evet. Olabilir. Numarayý aldýn mý? - Hayýr. Ya sen, ona dikkat etmedin mi? - Hayýr. Þaþkýn þaþkýn birbirlerine bakýyorlardý. Sonunda Bay Loisel elbiselerini giydi. - Gerdanlýðý bulup bulamayacaðýmý görmek için yürüdüðüm yoldan geri gideceðim. Ve çýkýp gitti. Bayan Loisel gece elbisesiyle kala kaldý, yatacak gücü kalmamýþtý, hiçbir þey düþünemiyordu, karanlýkta bir sandalyenin üzerine yýðýldý. Bay Loisel saat 7’ye doðru döndü. Hiçbir þey bulamamýþtý. Emniyet Müdürlüðüne, gerdanlýðý bulana ödül vermek için gazetelere, küçük araba þirketlerine gitti, kýsacasý en küçük bir umudun bile olabileceði her yere. Bayan Loisel bu korkunç yýkým karþýsýnda ayný þaþkýnlýkla, tüm gün bekledi. Bay Loisel, akþamleyin donuk ve sararmýþ bir suratla eve döndü. Hiçbir þey bulamamýþtý. - Arkadaþýna gerdanlýðýn kapanma tre. Loisel revint le soir, avec la figure creusée, pâlie; il n’avait rien découvert. - Il faut, dit-il, écrire à ton amie que tu as brisé la fermeture de sa rivière et que tu la fais réparer. Cela nous donnera le temps de nous retourner. Elle écrivit sous sa dictée. Au bout d’une semaine, ils avaient perdu toute espérance. Et Loisel, vieilli de cinq ans, déclara : - Il faut aviser à remplacer ce bijou. Ils prirent, le lendemain, la boîte qui l’avait renfermé, et se rendirent chez le joaillier, dont le nom se trouvait dedans. Il consulta ses livres : - Ce n’est pas moi, madame, qui ai vendu cette rivière ; j’ai dû seulement fournir l’écrin. kancasýný kýrdýðýný ve tamir ettireceðini yazmak zorundasýn. Bu bize kendimize gelmemiz için zaman kazandýrýr, dedi. Bayan Loisel söylenenleri yazdý. Bir hafta sonra tüm umutlarýný kaybetmiþlerdi. Ve neredeyse beþ yaþ ihtiyarlayan Bay Loisel: - Bu mücevheri gerekiyor, dedi. yerine koymamýz Ertesi gün eþinin kapattýðý boþ kutuyu aldýlar ve üzerinde adý yazýlý kuyumcuya gittiler. Kuyumcu kitaplara baktý: - Sayýn Bayan, bu gerdanlýðý ben satmadým; ben yalnýzca kutuyu saðlamýþ olmalýyým, dedi. Bu durum karþýsýnda, hafýzalarýný yoklayarak, her ikisi de bitkin ve sýkýntýdan periþan bir halde, kaybolan gerdanlýðýn benzerini bulmak için kuyumcu kuyumcu dolaþtýlar. Alors ils allèrent de bijoutier en bijoutier, cherchant une parure pareille à l’autre, consultant leurs souvenirs, malades tous deux de chagrin et d’angoisse. Sonunda, Palais Royal’deki bir kuyumcuda, aradýklarýna týpa týp benzeyen bir dizi elmas buldular. Fiyatý 40 000 franktý. Kuyumcu bunu onlara 36 000 franga býrakacaktý. Ils trouvèrent, dans une boutique du Palais Royal, un chapelet de diamants qui leur parut entièrement semblable à celui qu’ils cherchaient. Il valait quarante mille francs. On le leur laisserait à trente-six mille. Kuyumcuya mücevheri üç güne kadar satmamasý için yalvardýlar. Ayrýca ilk gerdanlýðýn þubat sonundan önce bulunmasý halinde ise bunun 34 000 franga geri alýnacaðýna iliþkin de söz aldýlar. Ils prièrent donc le joaillier de ne pas le vendre avant trois jours. Et ils firent condition qu’on le reprendrait pour trente-quatre mille francs, si le premier était retrouvé avant la fin de février. Bay Loisel’in, babasýndan miras kalan 18 000 frangý vardý. Geri kalan parayý borç alacaktý. Loisel possédait dix-huit mille francs que lui avait laissés son père. Il emprunterait le reste. Il emprunta, demandant mille francs à I’un, cinq cents à l’autre, cinq louis par-ci, trois louis par-là. Il fit des billets, prit des engagements ruineux, eut affaire aux usuriers, à toutes les races de prêteurs. Il compromit toute la fin de son existence, risqua sa signa- 1000 frank birinden, 500 frank bir baþkasýndan, 5 altýn para bundan, 3 altýn para þundan borç aldý. Senet imzaladý, tehlikeli baðlantýlar kurdu, tefecilerle ve her tür ödünç vericilerle yüz göz oldu. Yaþamýný tehlikeye attý, hatta yerine getirip getiremeyeceðini bile bilmeksizin tehlikeli belgelere imza attý ve gelecekle ilgili kaygýlarla tüm fiziksel yoksunluklarýn ve tüm ruhsal iþkencelerin görünümüyle, satýcýnýn N° 98 OLUSUM/GENESE , 15 ture sans savoir même s’il pourrait y faire honneur, et, épouvanté par les angoisses de l’avenir, par la noire misère qui allait s’abattre sur lui, par la perspective de toutes les privations physiques et de toutes les tortures morales, il alla chercher la rivière nouvelle, en déposant sur le comptoir du marchand trente-six mille francs. Quand Mme Loisel reporta la parure à Mme Forestier, celle-ci lui dit, d’un air froissé : - Tu aurais dû me la rendre plus tôt, car je pouvais en avoir besoin. Elle n’ouvrit pas l’écrin, ce que redoutait son amie. Si elle s’était aperçue de la substitution, qu’aurait-elle pensé ? qu’aurait-elle dit ? Ne l’aurait-elle pas prise pour une voleuse ? Mme Loisel connut la vie horrible des nécessiteux. Elle prit son parti, d’ailleurs, tout d’un coup, héroïquement. Il fallait payer cette dette effroyable. Elle payerait. On renvoya la bonne; on changea de logement ; on loua sous les toits une mansarde. Elle connut les gros travaux du ménage, les odieuses besognes de la cuisine. Elle lava la vaisselle, usant ses ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles. Elle savonna le linge sale, les chemises et les torchons, qu’elle faisait sécher sur une corde; elle descendit à la rue, chaque matin, les ordures, et monta l’eau, s’arrêtant à chaque étage pour souffler. Et, vêtue comme une femme du peuple, elle alla chez le fruitier, chez l’épicier, chez le boucher, le panier au bras, marchandant, injuriée, défendant sou à sou son misérable argent. Il fallait chaque mois payer des billets, en renouveler d’autres, obtenir du temps. Le mari travaillait, le soir, à mettre au net les comptes d’un commerçant, et la nuit, souvent, il faisait de la copie à cinq sous la page. Et cette vie dura dix ans. 16 OLUSUM/GENESE N° 98 , tezgahýna 36 000 frangý koyarak yeni gerdanlýðý almaya gitti. Bayan Loisel mücevheri Bayan Forestier’ye götürdüðünde, Bayan Forestier kýrgýn bir tavýrla: - Gerdanlýðý bana daha önce geri vermeliydin, çünkü ona gereksinim duyduðum anlar oldu, dedi. Bayan Forestier kutuyu açmadý, Bayan Loisel’in korktuðu da buydu. Gerdanlýðýn deðiþtiðini fark ederse ne diyecekti? Ne söyleyecekti? Onu bir hýrsýz olarak görmeyecek miydi? Bayan Loisel, yoksullarýn sefil yaþamýný tanýdý. Birden bire, kahramanca, karar verdi. Bu büyük borcu ödemek gerekiyordu. Ödeyecekti. Hizmetçi evden gönderildi; lojman deðiþtirildi; bir çatý katý kiralandý. Aðýr ev iþlerini, mutfaktaki güç iþleri öðrendi. Pembe týrnaklarýný yaðlý çanaklara ve tencere altlarýna sürerek bulaþýk yýkadý. Kurutmak için ipe serdiði kirli çamaþýrlarý, gömlekleri ve toz bezlerini çitiledi. Çöpleri her gün sokaða indirdi ve soluklanmak için her katta dinlenerek eve su taþýdý. Halktan bir kadýn gibi giyinerek, kolunda sepet manava, bakkala ve kasaba gitti. Pazarlýk etti, hakarete maruz kaldý ve az miktardaki parasýný kuruþu kuruþuna savundu. Her ay senet ödeyerek, bir diðerini yenilemek ve zaman kazanmak gerekiyordu. Bay Loisel akþamlarý bir tüccarýn muhasebeciliðini yapýyor ve geceleyin sýk sýk sayfasý 5 kuruþa kopyalar yazýyordu. Bu yaþam tam on yýl sürdü. On yýlýn sonunda, her þeyi, tefeci vergisiyle ve katlanan faizlerle, eski durumuna getirdiler. Bayan Loisel þimdi, yaþlanmýþ gibi görünüyordu. Fakir evlerin güçlü ve sert kadýný olmuþtu. Kötü taranmýþ saçlarý, eðri büðrü etekleri ve kýrmýzý elleriyle, yüksek Au bout de dix ans, ils avaient tout restitué, tout, avec le taux de l’usure, et l’accumulation des intérêts superposés. Mme Loisel semblait vieille, maintenant. Elle était devenue la femme forte, et dure, et rude, des ménages pauvres. Mal peignée, avec les jupes de travers et les mains rouges, elle parlait haut, lavait à grande eau les planchers. Mais parfois, lorsque son mari était au bureau, elle s’asseyait auprès de la fenêtre, et elle songeait à cette soirée d’autrefois, à ce bal où elle avait été si belle et si fêtée. Que serait-il arrivé si elle n’avait point perdu cette parure ? Qui sait ? Qui sait ? Comme la vie est singulière, changeante! Comme il faut peu de chose pour vous perdre ou vous sauver ! Or, un dimanche, comme elle était allée faire un tour aux Champs-Elysées pour se délasser des besognes de la semaine, elle aperçut tout à coup une femme qui promenait un enfant. C’était Mme Forestier, toujours jeune, toujours belle, toujours séduisante. Mme Loisel se sentit émue. Allait-elle lui parler ? Oui, certes. Et maintenant qu’elle avait payé, elle lui dirait tout. Pourquoi pas ? Elle s’approcha. - Bonjour, Jeanne. L’autre ne la reconnaissait point, s’étonnant d’être appelée ainsi familièrement par cette bourgeoise. Elle balbutia : - Mais... Madame ! ... Je ne sais... Vous devez vous tromper. - Non. Je suis Mathilde Loisel. Son amie poussa un cri. - Oh !.. Ma pauvre Mathilde, comme tu es changée !.. - Oui, j’ai eu des jours bien durs, depuis que je ne t’ai vue ; et bien des misères... Et sesle konuþuyor, bol suyla döþemeleri fýrçalyordu. Ancak zaman zaman eþi iþte olduðunda, pencere kenarýna oturuyor ve bir zamanlar gittiði daveti, çok güzel olduðu ve çok iyi karþýlandýðý o baloyu düþünüyordu. O gerdanlýðý kaybetmeseydi neler olacaktý? Kim bilir? Kim bilir? Ýnsaný mahvetmek ya da kurtarmak için ne kadar da az þey gerekiyor. Bir pazar günü, haftalýk iþlerinden biraz olsun uzaklaþmak için Champs-Elysées’de dolaþmaya çýktýðýnda, küçük bir çocuðu dolaþtýran bir kadýn fark etti. Bu, her zaman genç, güzel ve baþtan çýkarýcý Bayan Forestier idi. Bayan Loisel heyecanlandý. Onunla konuþmalý mýydý? Evet, kuþkusuz. Nasýl olsa borcunu ödemiþti, ona her þeyi söyleyecekti. Neden olmasýn? Yaklaþtý. - Merhaba Jeanne. Kadýn onu tanýmadý, bu burjuva tarafýndan çok içten çaðrýldýðý için þaþýrdý. Kem küm etti: - Ancak… Bayan! ... Bilemiyorum… yanýlmýþ olmalýsýnýz. - Hayýr, ben Mathilde Loisel. Bayan Forestier bir çýðlýk attý. - Oh!... Benim zavallý Mathilde’im, ne kadar da deðiþmiþsin!... - Evet, seni son gördüðümden bu yana zor günler geçirdim… Sefil günler ve bunun nedeni sensin. - Ben mi? Nasýl olur? - Bakanlýktaki davete gitmek için bana ödünç verdiðin elmas gerdanlýðý iyi anýmsa. - Evet, ne oldu? N° 98 OLUSUM/GENESE , 17 cela à cause de toi !.. - De moi... Comment ça ? - Tu te rappelles bien cette rivière de diamants que tu m’as prêtée pour aller à la fête du Ministère. - Oui. Eh bien? - Eh bien, je l’ai perdue. - Comment! Puisque tu me l’as rapportée. - Je t’en ai rapporté une autre toute pareille. Et voilà dix ans que nous la payons. Tu comprends que ça n’était pas aisé pour nous, qui n’avions rien... Enfin c’est fini, et je suis rudement contente. Mme Forestier s’était arrêtée. - Tu dis que tu as acheté une rivière de diamants pour remplacer la mienne? - Oui. Tu ne t’en étais pas aperçue, hein! Elles étaient bien pareilles. Et elle souriait d’une joie orgueilleuse et naïve. Mme Forestier, fort émue, lui prit les deux mains. - Oh ! Ma pauvre Mathilde ! Mais la mienne était fausse. Elle valait au plus cinq cents francs !... q 18 OLUSUM/GENESE N° 98 , - Ne mi oldu? Onu kaybettim. - Nasýl? Onu bana geri verdin ya. - Sana, ona týpa týp benzeyen bir baþka gerdanlýk verdim. Ýþte on yýldýr onun parasýný ödüyoruz. Bunun bizim için ne kadar zor olduðunu ve elimizde avucumuzda hiçbir þeyin kalmadýðýný görüyorsun… Borcumuz nihayet bitti ve ben bittiðine çok þükrediyorum. Bayan Forestier durakladý. - Sen bana, benimkinin yerine koymak için bir elmas gerdanlýk satýn aldýðýný mý söylüyorsun? - Evet. Bunu fark etmedin demek? Diðerinin aynýsýydý. Ve gururlu ve masum bir sevinçle gülümsedi. Çok heyecanlanan Bayan Forestier, Bayan Loisel’in ellerini elleri arasýna aldý. - Ah! zavallý Mathilde’im! Benimki sahteydi. En fazla 500 frank ederdi… dedi. q