Babamın Bavulu... - Association des Revues Plurielles
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Babamın Bavulu... - Association des Revues Plurielles
Babamýn Bavulu... La valise de mon père... O R H A N PAMUK O R H A N P A M U K ’ U N N O B E L K O N U Þ M A S I , 07.12.2006 D I S C O U R S P R O N O N C É L O R S D E L A R E M I S E D U P R I X N O B E L , 07.12.2006 TRADUIT DU TURC PAR / FRANSIZCASI : GILLES AUTHIER lllllllll Ö lümünden iki yýl önce babam kendi yazýlarý, el yazmalarý ve defterleriyle dolu küçük bir bavul verdi bana. Her zamanki þakacý, alaycý havasýný takýnarak, kendisinden sonra, yani ölümünden sonra onlarý okumamý istediðini söyleyiverdi. D eux ans avant sa mort, mon père m’a remis une petite valise remplie de ses propres écrits, ses manuscrits et ses cahiers. En prenant son habituel air sarcastique, il m’a dit qu’il voulait que je les lise après lui, c’est-à-dire après sa mort. : PHOTO UNIVERSITÉ COLUMBIA 2006 © COPYRIGHT Benim yazýhanemde, kitaplar arasýndaydýk. Babam acý verici çok özel bir yükten kurtulmak isteyen biri gibi, bavulunu nereye koyacaðýný bilemeden yazýhanemde bakýnarak dolandý. Sonra elindeki þeyi dikkat çekmeyen bir köþeye usulca býraktý. Ýkimizi de utandýran bu unutul- « Jette un coup d’œil », a-t-il dit, un peu gêné, « peut-être y a-t-il quelque chose de publiable. Tu pourras choisir ». EILEEN BARROSO « Bir bak bakalým », dedi hafifçe utanarak, « iþe yarar bir þey var mý içlerinde. Belki benden sonra seçer, yayýmlarsýn. » LE PRIX NOBEL ORHAN PAMUK On était dans mon bureau, entourés de livres. Mon père s’est promené dans le bureau en regardant autour de lui, comme quelqu’un qui cherche à se débarrasser d’une valise lourde et encombrante, sans savoir où la poser. Finalement, il l’a posée discrètement, sans bruit, dans un coin. Une fois passé ce moment un peu honteux mais inoubliable, N° 104-105 OLUSUM/GENESE , COPYRIGHT © FONDATION NOBEL 2006 - PHOTO : HANS MEHLIN nous avons repris la légèreté tranquille de nos rôles habituels, nos personnalités sarcastiques et désinvoltes. Comme d’habitude, nous avons parlé de choses sans importance, de la vie, des inépuisables sujets politiques de la Turquie, de tous ses projets inaboutis, d’affaires sans conséquences. ORHAN PAMUK RECEVANT SON PRIX NOBEL DE LA MAIN DE SA MAJESTÉ LE ROI CARL XVI GUSTAF DE SUÈDE AU SALON DE CONCERT DE STOCKHOLM , LE 10 DECEMBRE 2006. maz an biter bitmez ikimiz de her zamanki rollerimize, hayatý daha hafiften alan, þakacý, alaycý kimliklerimize geri dönerek rahatladýk. Her zamanki gibi havadan sudan, hayattan, Türkiye’nin bitip tükenmez siyasi dertlerinden ve babamýn çoðu baþarýsýzlýkla sonuçlanan iþlerinden, çok da fazla kederlenmeden, söz ettik. Babam gittikten sonra bavulun etrafýnda birkaç gün ona hiç dokunmadan aþaðý yukarý yürüdüðümü hatýrlýyorum. Küçük, siyah, deri bavulu, kilidini, yuvarlak kenarlarýný ta çocukluðumdan biliyordum. Babam kýsa süren yolculuklara çýkarken ve bazen de evden iþ yerine bir yük taþýrken taþýrdý onu. Çocukken bu küçük bavulu açýp yolculuktan dönen babamýn eþyalarýný karýþtýrdýðýmý, içinden çýkan kolonya ve yabancý ülke kokusundan hoþlandýðýmý hatýrlýyordum. Bu bavul benim için geçmiþten ve çocukluk hatýralarýmdan çok þey taþýyan tanýdýk ve çekici bir eþyaydý, ama þimdi ona dokunamýyordum bile. Niye? Elbette ki bavulun içindeki gizli yükün esrarengiz aðýrlýðý OLUSUM/GENESE N° 104-105 , Je me souviens d’avoir tourné autour de cette valise pendant quelques jours après son départ, sans la toucher. Je connaissais depuis mon enfance cette petite valise de marocain noir, sa serrure, ses renforts cabossés. Mon père s’en servait pour ses voyages de courte durée, et parfois aussi pour transporter des documents de chez lui à son travail. Je me rappelais avoir, enfant, ouvert cette valise et fouillé dans ses affaires, d’où montait une odeur délicieuse d’eau de Cologne et de pays étrangers. Cette valise représentait pour moi beaucoup de choses familières ou fascinantes, de mon passé, et de mes souvenirs d’enfance ; pourtant, je ne parvenais pas à la toucher. Pourquoi ? Sans doute à cause du poids énorme et mystérieux qu’elle semblait renfermer. Je vais parler maintenant du sens de ce poids : c’est le sens du travail de l’homme qui s’enferme dans une chambre, qui, assis à une table ou dans un coin, s’exprime par le moyen du papier et d’un stylo, c’est-à-dire le sens de la littérature. Je n’arrivais pas à prendre et à ouvrir la valise de mon père, mais je connaissais certains des cahiers qui s’y trouvaient. J’avais déjà vu mon père écrire dessus. Ce n’était pas la première fois que je ressentais tout le poids contenu dans cette valise. Mon père avait une grande bibliothèque ; dans sa jeunesse, à la fin des années quarante, il avait voulu devenir poète, à Istanbul, il avait traduit Valéry en turc, mais n’avait pas voulu s’exposer aux difficultés d’une vie consacrée à la poésie dans un pays pauvre, où les lecteurs étaient bien peu nombreux. Son père – mon grand-père – était un riche entrepreneur, mon père avait eu une enfance facile, il ne voulait pas se fatiguer pour la littérature. Il aimait la vie et ses agréments, et je le comprenais. Ce qui me retenait tout d’abord de m’ap- yüzünden. Bu aðýrlýðýn anlamýndan söz edeceðim þimdi. Bir odaya kapanýp, bir masaya oturup, bir köþeye çekilip kaðýtla kalemle kendini ifade eden insanýn yaptýðý þeyin, yani edebiyatýn anlamý demek bu. Babamýn bavuluna dokunup onu bir türlü açamýyordum, ama içindeki defterlerin bazýlarýný biliyordum. Bazýlarýna bir þeyler yazarken babamý görmüþtüm. Bavulun içindeki yük ilk defa duyduðum bir þey deðildi. Babamýn büyük bir kütüphanesi vardý, gençlik yýllarýnda, 1940’larýn sonunda, Ýstanbul’da þair olmak istemiþ, Valéry’yi Türkçe’ye çevirmiþ, ama okuru az, yoksul bir ülkede þiir yazýp edebi bir hayatýn zorluklarýný yaþamak istememiþti. Babamýn babasý dedem- zengin bir iþ adamýydý, babam rahat bir çocukluk ve gençlik geçirmiþti, edebiyat için, yazý için zorluk çekmek istemiyordu. Hayatý bütün güzellikleriyle seviyordu, onu anlýyordum. Beni babamýn bavulunun içindekilerden uzak tutan birinci endiþe tabii ki okuduklarýmý beðenmeme korkusuydu. Babam da bunu bildiði için tedbirini almýþ, bavulun içindekileri ciddiye almayan bir hava da takýnmýþtý. Yirmi beþ yýllýk bir yazarlýk hayatýndan sonra bunu görmek beni üzüyordu. Ama edebiyatý yeterince ciddiye almadýðý için babama kýzmak bile istemiyordum. Asýl korkum, bilmek, öðrenmek bile istemediðim asýl þey ise babamýn iyi bir yazar olmasý ihtimalýydý. Babamýn bavulunu asýl bundan korktuðum için açamýyordum. Üstelik nedeni kendime açýkça söyleyemiyordum bile. Çünkü babamýn bavulundan gerçek, büyük bir edebiyat çýkarsa babamýn içinde bir bambaþka adam olduðunu kabul etmem gerekecekti. Bu korkutucu bir þeydi. Çünkü ben o ilerlemiþ yaþýmda bile babamýn yalnýzca babam olmasýný istiyordum; yazar olmasýný deðil. Benim için yazar olmak, insanýn içinde gizli ikinci kiþiyi, o kiþiyi yapan alemi sabýrla yýllarca uðraþarak keþfetmesidir: Yazý deyince önce romanlar, þiirler, edebiyat geleneði deðil, procher de la valise de mon père, c’était la crainte de ne pas aimer ce qu’il avait écrit. Il s’en doutait sûrement, et avait d’ailleurs pris les devants en affectant une espèce de désinvolture à l’égard de cette valise. Cette attitude m’affligeait, moi qui écrivais depuis vingt-cinq ans, mais je ne voulais en tenir rigueur à mon père de ne pas prendre la littérature suffisamment au sérieux… Ma vraie crainte, la chose qui m’effrayait vraiment, c’était la possibilité que mon père eût été un bon écrivain. C’est en fait cette peur qui m’empêchait d’ouvrir la valise de mon père. Et je n’arrivais même pas à m’avouer cette vraie raison. Car si de sa valise était sortie une grande œuvre, j’aurais dû reconnaître l’existence d’un autre homme, totalement différent, à l’intérieur de mon père. C’était quelque chose d’effrayant. Même à mon âge déjà avancé, je tenais à ce que mon père ne fût que mon père, et non un écrivain. Pour moi, être écrivain, c’est découvrir patiemment, au fil des années, la seconde personne, cachée, qui vit en nous, et un monde qui secrète notre seconde vie : l’écriture m’évoque en premier lieu, non pas les romans, la poésie, la tradition littéraire, mais l’homme qui, enfermé dans une chambre, se replie sur lui-même, seul avec les mots, et jette, ce faisant, les fondations d’un nouveau monde. Cet homme, ou cette femme, peut utiliser une machine à écrire, s’aider d’un ordinateur, ou bien, comme moi, peut passer trente ans à écrire au stylo et sur du papier. En écrivant, il peut fumer, boire du café ou du thé. De temps en temps il peut jeter un coup d’œil dehors, par la fenêtre, sur les enfants qui s’amusent dans la rue – s’il a cette chance, sur des arbres, un paysage – ou bien sur un mur aveugle. Il peut écrire de la poésie, du théâtre ou comme moi des romans. Toutes ces variations sont secondaires par rapport à l’acte essentiel de s’asseoir à une table, et de se plonger en soi-même. Ecrire, c’est traduire en mots ce regard intérieur, passer à l’intérieur de soi, et jouir du bonheur d’explorer patiemment, et obstinément, un monde nouveau. Au fur et à mesure qu’assis à ma table, j’ajoutais mot après mot sur des feuilles blanches, et que passaient les jours, les mois, les années, je me sentais bâtir ce nouveau monde, comme on bâtit N° 104-105 OLUSUM/GENESE , bir odaya kapanýp, masaya oturup, tek baþýna un pont, ou une voûte, et découvrir en moi kendi içine dönen ve bu sayede kelimelerle comme une autre personne. Les mots pour bir yeni alem kuran insan gelir gözümün nous, écrivains, sont les pierres dont nous önüne. Bu adam, ya da bu kadýn, daktilo kul- nous bâtissons. C’est en les maniant, en les lanabilir, bilgisayarýn kolaylýklarýndan yararla- évaluant les uns par rapport aux autres, en nabilir, ya da benim gibi jaugeant parfois de loin, otuz yýl boyunca dolmaparfois au contraire en les ... Biz yazarlarýn taþlarý kelimekalemle kaðýt üzerine, elle pesant et en les caressant lerdir. Onlarý elleyerek, birbiryazabilir. Yazdýkça kahve, du bout des doigts et du leriyle iliþkilerini hissederek, çay, sigara içebilir. stylo que nous les mettons bazen uzaktan bakýp seyrechacun à sa place, pour derek, bazen parmaklarýmýzla Bazen masasýndan construire à longueur d’anve kalemimizin ucuyla sanki kalkýp pencereden née, sans perdre espoir, onlarý okþayarak ve aðýrdýþarýya, sokakta oynayan obstinément, patiemment. lýklarýný tartarak kelimeleri yerçocuklara, talihliyse aðaleþtire yerleþtire, yýllarca inatla, çlara ve bir manzaraya, Pour moi le secret du sabýrla ve umutla yeni dünyaya da karanlýk bir duvara métier d’écrivain réside lar kurarýz. .... bakabilir. Þiir, oyun ya da non pas dans une inspibenim gibi roman yazabiration d’origine inconnue lir. Bütün bu farklýlýklar asýl mais sur l’obstination et la faaliyetten, masaya oturup sabýrla kendi içine patience. Une jolie expression turque « creudönmekten sonra gelir. Yazý yazmak, bu içe ser un puits avec une aiguille », me semble dönük bakýþý kelimelere geçirmek, insanýn avoir été inventée pour nous autres écrikendisinin içinden geçerek yeni bir alemi vains. J’aime et je comprends la patience de sabýrla, inatla ve mutlulukla araþtýrmasýdýr. Farhad qui selon la légende perça les monBen boþ sayfaya yavaþ yavaþ yeni kelimeler tagnes pour l’amour de Shirine. En parlant ekleyerek masamda oturdukça günler, aylar, dans Mon Nom est Rouge, des miniaturisyýllar geçtikçe, kendime yeni bir alem kur- tes Persans qui à force de dessiner toujours duðumu, kendi içimdeki bir baþka insaný, le même cheval, pendant des années, finistýpký bir köprüyü ya da bir kubbeyi taþ taþ sent par le mémoriser au point de pouvoir kuran biri gibi ortaya çýkardýðýmý hisseder- l’exécuter les yeux fermés, je savais que dim. Biz yazarlarýn taþlarý kelimelerdir. Onlarý je parlais aussi du métier d’écrivain, et de elleyerek, birbirleriyle iliþkilerini hissederek, ma propre vie. Il me semble que, pour être bazen uzaktan bakýp seyrederek, bazen par- en mesure de narrer sa propre vie comme maklarýmýzla ve kalemil’histoire des autres, et de mizin ucuyla sanki onlarý puiser en lui-même ce don ... Les mots pour nous, écrivains, okþayarak ve aðýrlýklarýný de raconter, l’écrivain doit sont les pierres dont nous nous tartarak kelimeleri yerlui-même, avec optimisme, bâtissons. C’est en les maniant, leþtire yerleþtire, yýllarca faire le don de toutes ces en les évaluant les uns par rapinatla, sabýrla ve umutla années à son art et à son port aux autres, en jaugeant paryeni dünyalar kurarýz. métier. La muse, qui ne fois de loin, parfois au contraire en les pesant et en les caressant rend visite qu’à certains, du bout des doigts et du stylo Benim için yazarlýðýn et jamais aux autres, est que nous les mettons chacun sýrrý, nereden geleceði hiç sensible à cette confiance, à sa place, pour construire à belli olmayan ilhamda à cet optimisme, et c’est longueur d’année, sans perdre deðil, inat ve sabýrdadýr. quand l’écrivain se sent le espoir, obstinément, patiemment. ... Türkçe’deki o güzel deyiþ, plus seul, quand il doute iðneyle kuyu kazmak bana le plus de la valeur de ses sanki yazarlar için söylenefforts, de ses rêves et de miþ gibi gelir. Eski masallardaki, aþký için ce qu’il a écrit – c’est-à-dire quand il croit daðlarý delen Ferhat’ýn sabrýný severim ve que son histoire n’est rien d’autre que son anlarým. Benim Adým Kýrmýzý adlý romanýmda, histoire, que la muse vient lui offrir les histoitutkuyla ayný atý yýllarca çize çize ezber- res, les images et les rêves qui le monde où OLUSUM/GENESE N° 104-105 , leyen, hatta güzel bir atý gözü kapalý çize- il vit et le monde qu’il veut bâtir. Le sentiment bilen Ýranlý eski nakkaþlardan söz ederken le plus bouleversant pour moi dans ce métier yazarlýkmesleðinden, kendi hayatýmdan söz d’écrivain auquel j’ai donné toute ma vie, a ettiðimi de biliyordum. Kendi hayatýný baþka- été de penser parfois que certaines phrases, larýnýn hikâyesi olarak yavaþ yavaþ anlatabil- certaines pages qui m’ont rendu infiniment mesi, bu anlatma gücünü heureux m’étaient révéiçinde hissedebilmesi için, lées par la grâce d’une bana öyle gelir ki, yazarýn puissance extérieure. ... Babamýn çantasýný açýp defmasa baþýnda yýllarýný bu terlerini okumaktan korkuyorsanata ve zanaata sabýrla J’avais peur d’ouvrir la dum, çünkü benim girdiðim verip, bir iyimserlik elde valise de mon père et de sýkýntýlara onun asla girmeyeetmesi gerekir. lire ses cahiers parce que je savais qu’il ne se serait ceðini, yalnýzlýðý deðil arkaKimine hiç gelmeyen, jamais exposé aux difficuldaþlarý, kalabalýklarý, salonlarý, kimine de pek sýk uðrayan tés que j’ai eu moi-même þakalarý, cemaate karýþmayý ilham meleði bu güveni ve à affronter. Il aimait non la sevdiðini biliyordum. .... iyimserliði sever ve yazarýn solitude, mais les amis, les kendini en yalnýz hissetpièces bondées, les plaitiði, çabalarýnýn, hayallerisanteries en société. Mais nin ve yazdýklarýnýn deðeensuite, je fis un autre rairinden en çok þüpheye düþtüðü anda, yani sonnement : la patience, l’ascétisme, toutes hikâyesinin yalnýzca kendi hikâyesi olduðunu ces conceptions que j’avais échafaudées sandýðý zamanda, ona içinden çýktýðý dünya pouvaient n’être que mes propres préjugés, ile kurmak istediði alemi birleþtiren hikâye- liés à mon expérience personnelle et à ma leri, resimleri, hayalleri sanki sunuverir. Bütün vie d’écrivain. Les auteurs géniaux ne manhayatýmý verdiðim yazarlýk iþinde benim için quaient pas, qui écrivirent au milieu d’une en sarsýcý duygu, beni aþýrý mutlu eden kimi vie brillante, bruyante, avec une existence cümleleri, hayalleri, sayfalarý kendimin deðil sociale ou familiale heureuse et intense. De bir baþka gücün bulup bana cömertçe sun- plus, notre père nous avait abandonnés, duðunu zannetmem olmuþtur. enfants, pour fuir justement la médiocrité de sa vie familiale. Il était parti à Paris, où Babamýn çantasýný açýp defterlerini oku- il avait, comme beaucoup d’autres, rempli maktan korkuyordum, çünkü benim girdiðim des cahiers dans des chambres d’hôtel. sýkýntýlara onun asla girmeyeceðini, yalnýzlýðý Je savais que dans la valise se trouvait deðil arkadaþlarý, kalaune partie de ces cahiers, balýklarý, salonlarý, þakacar pendant les années larý, cemaate karýþmayý qui précédèrent la remise ... J’avais peur d’ouvrir la sevdiðini biliyordum. de cette valise, mon père valise de mon père et de avait commencé à me lire ses cahiers parce que je Ama sonra baþka bir parler de cette période de savais qu’il ne se serait jamais akýl yürütüyordum: Bu sa vie. Dans notre enfance exposé aux difficultés que j’ai düþünceler, çilekeþlik ve aussi il parlait de ces eu moi-même à affronter. Il sabýr hayalleri benim hayat années-là, mais sans évoaimait non la solitude, mais ve yazarlýk deneyimimden quer sa propre fragilité, les amis, les pièces bondées, çýkardýðým kendi önyarni son désir de devenir les plaisanteries en société. gýlarým da olabilirdi. Kalapoète, ni ses angoisses ... balýðýn, aile hayatýnýn, existentielles dans des cemaatin ýþýltýsý içinde ve chambres d’hôtel. Il raconmutlu cývýltýlar arasýnda tait comment il voyait souyazmýþ pek çok parlak yazar da vardýr. vent Sartre sur les trottoirs de Paris, il parlait Üstelik babam, çocukluðumuzda, aile haya- des livres qu’il avait lus et des films qu’il týnýn sýradanlýðýndan sýkýlarak bizi býrakmýþ, avait vus avec un enthousiasme naïf, comme Paris’e gitmiþ, otel odalarýnda baþka pek çok quelqu’un qui apporte des nouvelles impor- N° 104-105 OLUSUM/GENESE , TORBJÖRN ZADIG : PHOTO FONDATION NOBEL 2006 © COPYRIGHT LE PRIX NOBEL ORHAN PAMUK ET SA FILLE , RÜYA (À (À GAUCHE ), AVEC LES ENFANTS DE LA FAMILLE ROYALE SUÉDOISE PARTIR DE LA GAUCHE , LA PRINCESSE VICTORIA , LA PRINCESSE MADELEINE ET LE PRINCE CARL PHILIP ), AU BANQUET NOBEL , LE 10 DECEMBRE 2006 . yazar gibi- defterler doldurmuþtu. Bavulun içinde o defterlerin bir kýsmýnýn olduðunu da biliyordum, çünkü bavulu getirmeden önceki yýllarda babam hayatýnýn o döneminden bana artýk söz etmeye de baþlamýþtý. Çocukluðumda da söz ederdi o yýllardan, ama kendi kýrýlganlýðýný, þair-yazar olma isteðini, otel odalarýndaki kimlik sýkýntýlarýný anlatmazdý. Paris kaldýrýmlarýnda nasýl sýk sýk Sartre’ý gördüðünü anlatýr, okuduðu kitaplar ve gördüðü filmlerden çok önemli haberler veren biri gibi heyecanla ve içtenlikle söz ederdi. Yazar olmamda paþalardan ve din büyüklerinden çok evde dünya yazarlarýndan söz eden bir babamýn olmasýnýn payýný elbette hiç aklýmdan çýkarmazdým. Belki de babamýn defterlerini bunu düþünerek, büyük kütüphanesine ne kadar çok þey borçlu olduðumu hatýrlayarak okumalýydým. Bizimle birlikte yaþarken babamýn týpký benim gibibir odada yalnýz kalýp kitaplarla, düþüncelerle haþýr neþir olmak istemesine, yazýlarýnýn edebi niteliðine çok önem vermeden, dikkat etmeliydim. Ama yapamayacaðým þeyin de tam bu olduðunu, babamýn býraktýðý çantaya bu OLUSUM/GENESE N° 104-105 , tantes. Je ne pouvais certainement pas me dissimuler ce que ma destinée d’écrivain devait au fait que mon père parlait bien plus souvent des grands auteurs de la littérature mondiale que de nos pachas ou auteurs religieux. Peut-être fallait-il plutôt, au lieu d’attacher trop d’importance à la valeur littéraire de ses écrits, aborder les cahiers de mon père en considérant tout ce que je devais aux livres de sa bibliothèque, en me rappelant que mon père, quand il vivait avec nous, n’aspirait lui aussi, comme moi, qu’à se retrouver seul dans une chambre, pour se frotter à la foule de ses rêves. Cependant, en contemplant avec inquiétude cette valise fermée, je me sentais justement incapable de cela-même. Mon père avait coutume, parfois, de s’allonger sur le sofa à l’entrée de sa bibliothèque, de poser le magazine ou le livre qu’il était en train de lire, et de suivre longuement le cours de ses pensées. Sur son visage apparaissait alors une nouvelle expression, différente de celle qu’il avait en famille, au milieu des plaisanteries, des disputes ou des taquineries – un regard tourné vers l’intérieur. J’en avais déduit dès mon enfance et ma première jeu- huzursuzlukla bakarken hissediyordum. nesse que mon père était un homme inquiet, Babam bazen kütüphanesinin önündeki et je m’en inquiétais. Je sais maintenant, divana uzanýr, elindeki kitabý ya da dergiyi tant d’années après, que cette inquiétude býrakýr ve uzun uzun düþüncelere, hayallere est l’une des raisons qui font d’un homme dalardý. Yüzünde þakalaþmalar, takýlmalar ve un écrivain. Pour devenir écrivain, il faut küçük çekiþmelerle sürüp avoir, avant la patience et giden aile hayatý sýrasýnda le goût des privations, un gördüðümden bambaþka instinct de fuir la foule, la bir ifade, içe dönük bir société, la vie ordinaire, bakýþ belirirdi, bundan özelles choses quotidiennes ... Edebiyatýn insanoðlunun likle çocukluk ve ilk genpartagées par tout le kendini anlamak için yarattýðý çlik yýllarýmda babamýn monde, et de s’enfermer en deðerli birikim olduðuna huzursuz olduðunu anlar, dans une chambre. Nous, inanýyorum.m. .... endiþelenirdim. Þimdi yýllar écrivains, avons besoin sonra bu huzursuzluðun de la patience et de insaný yazar yapan temel l’espérance pour recherdürtülerden biri olduðunu cher les fondements, en biliyorum. Yazar olmak nous-mêmes, du monde için, sabýr ve çileden önce que nous créons, mais le içimizde kalabalýktan, besoin de nous enfermer cemaatten, günlük sýradan hayattan, her- dans une chambre, une chambre pleine de kesin yaþadýðý þeylerden kaçýp bir odaya livres, est la première chose qui nous motive. kapanma dürtüsü olmalýdýr. Sabýr ve umudu Celui qui marque le début de la littérature yazýyla kendimize derin bir dünya kurmak moderne, le premier grand exemple d’écriiçin isteriz. Ama bir odaya, kitaplarla dolu bir vain libre et de lecteur affranchi des contrainodaya kapanma isteði bizi harekete geçiren tes et des préjugés, qui a le premier discuté ilk þeydir. les mots des autres sans rien écouter que sa propre conscience, qui a fondé son monde Bu kitaplarý keyfince okuyan, yalnýzca sur son dialogue avec les autres livres, est kendi vicdanýnýn sesini dinleyerek baþka- évidemment Montaigne. Montaigne est un larýnýn sözleriyle tartýþan ve kitaplarla konuþa des écrivains à la lecture desquels mon père konuþa kendi düþüncelerini ve alemini oluþ- revenait sans cesse et m’incitait toujours. Je turan özgür, baðýmsýz yazarýn ilk büyük veux me considérer comme appartenant à örneði, modern edebiyatýn baþlangýcý Montai- cette tradition d’écrivains qui, que ce soit en gne’dir elbette. Babamýn Orient ou en Occident, se da dönüp dönüp okuduðu, démarquent de la société, bana okumamý öðütlediði quelle qu’elle soit, où ils bir yazardý Montaigne. vivent, pour s’enfermer Dünyanýn neresinde olursa dans une chambre pleine olsun, ister Doðu’da ister de livres. Pour moi, ... Je crois que la littérature Batý’da, cemaatlerinden l’homme dans sa biblioest la somme la plus prékopup kendilerini kitathèque est le lieu où se cieuse que l’humanité s’est plarla bir odaya kapatan fonde la vraie littérature. donnée pour se comprendre. yazarlar geleneðinin bir ... parçasý olarak görmek Pour autant, notre soliisterim kendimi. Benim için tude dans cette chambre hakiki edebiyatýn baþladýðý où nous nous enfermons yer kitaplarla kendini bir n’est pas si grande que odaya kapatan adamdýr. nous le croyons. Nous sommes environnés des mots, des histoires Ama kendimizi kapattýðýmýz odada sanýl- des autres, de leurs livres, de tout ce que dýðý kadar da yalnýz deðilizdir. Bize önce baþ- nous appelons la tradition littéraire. Je crois kalarýnýn sözü, baþkalarýnýn hikâyeleri, baþ- que la littérature est la somme la plus pré- N° 104-105 OLUSUM/GENESE , TORBJÖRN ZADIG : PHOTO FONDATION NOBEL 2006 © COPYRIGHT TOUS LES PRIX NOBEL 2006 RASSEMBLÉS POUR UNE PHOTO DE GROUPE DE GAUCHE À DROITE : DURANT LEUR VISITE À LA FONDATION NOBEL , LE 12 DECEMBRE 2006 . JOHN C . MATHER , EDMUND S . PHELPS , ROGER KORNBERG , DIPAL CHANDRA BARUA (REPRESENTANT LA BANQUE GRAMEEN ), ORHAN PAMUK , ANDREW Z . FIRE , CRAIG C . MELLO , MUHAMMAD YUNUS , ET GEORGE F . SMOOT . kalarýnýn kitaplarý, yani gelenek dediðimiz þey eþlik eder. Edebiyatýn insan-oðlunun kendini anlamak için yarattýðý en deðerli birikim olduðuna inanýyorum. Ýnsan topluluklarý, kabileler, milletler edebiyatlarýný önemsedikleri, yazarlarýna kulak verdikleri ölçüde zekileþir, zenginleþir ve yükselirler, ve hepimizin bildiði gibi, kitap yakmalar, yazarlarý aþaðýlamalar milletler için karanlýk ve akýlsýz zamanlarýn habercisidir. Ama edebiyat hiçbir zaman yalnýzca milli bir konu deðildir. Kitaplarýyla bir odaya kapanan ve önce kendi içinde bir Yolculuða çýkan yazar, orada yýllar içinde iyi edebiyatýn vazgeçilmez kuralýný da keþfedecektir: Kendi hikâyemizden baþkalarýnýn hikâyeleri gibi ve baþkalarýnýn hikâyelerinden kendi hikâyemizmiþ gibi bahsedebilme hüneridir edebiyat. Bunu yapabilmek için yola baþkalarýnýn hikâyelerinden ve kitaplarýndan çýkarýz. cieuse que l’humanité s’est donnée pour se comprendre. Les sociétés humaines, les tribus et les nations deviennent intelligentes, s’enrichissent et s’élèvent dans la mesure où ils prennent au sérieux leur littérature, où ils écoutent leurs écrivains, et comme nous le savons tous, les bûchers de livres, les persécutions contre les écrivains présagent pour les nations de périodes noires et obscures. La littérature n’est jamais seulement un sujet national ; l’écrivain qui s’enferme dans une chambre avec ses livres, et qui initie avant tout un voyage intérieur va y découvrir au cours des années cette règle essentielle : la littérature est l’art de savoir parler de notre histoire comme de l’histoire des autres et de l’histoire des autres comme de notre propre histoire. Pour arriver à ce but, nous commençons par lire les histoires et les livres des autres. Babamýn bir yazara fazlasýyla yetecek bin beþ yüz kitaplýk iyi bir kütüphanesi vardý. Yirmi iki yaþýmdayken, bu kütüphanedeki kitaplarýn hepsini okumamýþtým belki, ama bütün kitaplarý tek tek tanýr, hangisinin önemli, hangisinin hafif ama kolay okunur, hangisinin klasik, Mon père avait une bonne bibliothèque de quelque mille-cinq-cents livres qui aurait largement suffi à un écrivain. Quand j’avais vingt-deux ans, je n’avais peut-être pas lu tous les livres qui étaient dans sa bibliothèque, mais je les connaissais tous un par un, OLUSUM/GENESE N° 104-105 , hangisinin dünyanýn vazgeçilmez bir par- je savais lesquels étaient importants, lesquels çasý, hangisinin yerel tarihin unutulacak ama étaient légers et faciles à lire, lesquels étaient eðlenceli bir tanýðý, hangisinin de babamýn des Classiques et des monuments incontourçok önem verdiði bir Fransýz yazarýn kitabý nables, lesquels étaient des témoins, voués à olduðunu bilirdim. Bazen bu kütüphaneye l’oubli mais amusants, d’une histoire locale, uzaktan bakar, kendimin et lesquels étaient les de bir gün ayrý bir evde livres d’un écrivain franböyle bir kütüphanemin, çais auxquels mon père hatta daha iyisinin olatenait beaucoup. Parfois ... Dünyanýn merkezinde, caðýný, kitaplardan kenje contemplais de loin bizim yaþadýðýmýzdan daha dime bir dünya kuracaðýmý cette bibliothèque. J’imazengin ve çekici bir hayat düþlerdim. ginais que moi-même, un vardý ve ben bütün Ýstanbuljour, j’allais, dans une lular ve bütün Türkiye ile birUzaktan baktýðýmda autre maison, posséder likte bunun dýþýndaydým. .... bazen babamýn kütüpune bibliothèque semblahanesi bana bütün alemin ble et même meilleure, küçük bir resmiymiþ gibi que j’allais me bâtir un gelirdi. Ama bizim monde avec des livres. köþemizden, Ýstanbul’dan Regardée de loin, la bibliobaktýðýmýz bir dünyaydý bu. thèque de mon père m’apKütüphane de bunu gösteriyordu. Babam bu paraissait parfois comme une image de tout kütüphaneyi yurtdýþý yolculuklarýndan, özel- l’univers. Mais c’était un monde que nous likle Paris’ten ve Amerika’dan aldýðý kitaplarla, observions à partir d’un angle étroit, depuis gençliðinde Ýstanbul’da 1940’larda ve 50’ler- Istanbul, et le contenu de la bibliothèque en deki yabancý dilde kitap satan dükkanlardan témoignait aussi. Et mon père avait constialdýklarýyla ve her birini benim de tanýdýðým tué cette bibliothèque à partir des livres qu’il Ýstanbul’un eski ve yeni kitapçýlarýndan edin- avait acheté pendant ses voyages à l’étrandikleriyle yapmýþtý. Yerel, milli bir dünya ile ger, surtout à Paris et en Amérique, de ceux Batý dünyasýnýn karýþýmýdýr benim dünyam. qu’il avait achetés dans sa jeunesse chez 1970’lerden baþlayarak ben de iddialý bir les bouquinistes d’Istanbul qui vendaient de þekilde kendime bir kütüphane kurmaya la littérature étrangère dans les années quabaþladým. Daha yazar olmaya tam karar rante et cinquante, et de ceux qu’il avait vermemiþtim, Ýstanbul adlý kitabýmda anlat- continué d’acquérir dans des librairies que týðým gibi, artýk ressam olmayacaðýmý sezmiþ- je connais moi aussi. Mon monde est un tim ama hayatýmýn ne yola mélange de local et de gireceðini tam bilemiyormondial, de national et dum. Ýçimde bir yandan d’occidental. A partir des ... Quant à ma place dans l’uniher þeye karþý durdurulannées soixante-dix, moi vers, mon sentiment était que maz bir merak ve aþýrý iyimaussi j’ai eu la prétention de toute façon, j’étais à l’écart, ser bir okuyup öðrenme de me constituer une et bien loin de tout centre, que açlýðý vardý; bir yandan bibliothèque personnelle, ce soit dans la vie ou dans la da hayatýmýn bir þekilde avant même d’avoir vrailittérature. Au centre du monde «eksik» bir hayat olacaðýný, ment décidé de devenir existait une vie plus riche et plus baþkalarý gibi yaþayaécrivain ; comme j’en passionante que celle que nous mayacaðýmý hissediyorparle dans mon livre vivions, et moi j’en étais exclu, à dum. Bu duygumun bir Istanbul, je savais déjà l’instar de tous mes compatriokýsmý, týpký babamýn kütüque je ne deviendrais pas tes. ... phanesine bakarken hispeintre non plus, mais je settiðim gibi, merkezden ne savais pas exactement uzak olma fikriyle, Ýstanbul’un o yýllarda hepi- quelle voie ma vie allait prendre. J’avais mize hissettirdiði gibi, taþrada yaþadýðýmýz d’une part une curiosité insatiable et univerduygusuyla ilgiliydi. Bir baþka eksik yaþam selle, et une soif d’apprendre excessive et endiþesi de tabii ister resim yapmak olsun, naïve. D’autre part je sentais que ma vie était N° 104-105 OLUSUM/GENESE , ister edebiyat olsun, sanatçýsýna fazla ilgi göstermeyen ve umut da vermeyen bir ülkede yaþadýðýmý fazlasýyla bilmemdi. 1970’lerde, sanki hayatýmdaki bu eksiklikleri gidermek ister gibi aþýrý bir hýrsla Ýstanbul’un eski kitapçýlarýndan babamýn verdiði parayla solmuþ, okunmuþ, tozlu kitaplar satýn alýrken bu sahaf dükkanlarýnýn, yol kenarlarýnda, cami avlularýnda, yýkýk duvarlarýn eþiklerinde yerleþmiþ kitapçýlarýn yoksul, daðýnýk ve çoðu zaman da insana umutsuzluk verecek kadar periþan halleri beni okuyacaðým kitaplar kadar etkilerdi. Alemdeki yerim konusunda, hayatta olduðu gibi edebiyatta da o zamanlar taþýdýðým temel duygu bu «merkezde olmama» duygusuydu. Dünyanýn merkezinde, bizim yaþadýðýmýzdan daha zengin ve çekici bir hayat vardý ve ben bütün Ýstanbullular ve bütün Türkiye ile birlikte bunun dýþýndaydým. Bu duyguyu dünyanýn büyük çoðunluðu ile paylaþtýðýmý bugün düþünüyorum. Ayný þekilde, bir dünya edebiyatý vardý ve onun benden çok uzak bir merkezi vardý. Aslýnda düþündüðüm Batý edebiyatýydý, dünya edebiyatý deðil, ve biz Türkler bunun da dýþýndaydýk. Babamýn kütüphanesi de bunu doðruluyordu. Bir yanda bizim, pek çok ayrýntýsýný sevdiðim, sevmekten vazgeçemediðim yerel dünyamýz, Ýstanbul’un kitaplarý ve edebiyatý vardý, bir de ona hiç benzemeyen, benzememesi bize hem acý hem de umut veren Batý dünyasýnýn kitaplarý. Yazmak, okumak sanki bir dünyadan çýkýp ötekinin baþkalýðý, tuhaflýðý ve harika halleriyle teselli bulmaktý. Babamýn da bazen, týpký benim sonralarý yaptýðým gibi, kendi yaþadýðý hayattan Batý’ya kaçmak için roman okuduðunu hissederdim. Ya da bana o zamanlar kitaplar bu çeþit bir kültürel eksiklik duygusunu gidermek için baþvurduðumuz þeylermiþ gibi gelirdi. Yalnýz okumak deðil, yazmak da Ýstanbul’daki hayatýmýzdan Batý’ya gidip gelmek gibi bir þeydi. Babam bavulundaki defterlerinden çoðunu doldurabilmek için Paris’e gitmiþ, kendini otel odalarýna kapatmýþ, sonra yazdýklarýný Türkiye’ye geri getirmiþti. Bunun da beni huzursuz ettiðini, babamýn bavuluna bakarken hissederdim. Yirmi beþ yýl Türkiye’de yazar olarak ayakta kalabilmek için kendimi bir odaya kapattýktan sonra, yazarlýðýn içi- OLUSUM/GENESE N° 104-105 , vouée à rester insatisfaite, privée de certaines choses qui sont données aux autres. Ce sentiment relevait en partie de celui d’être loin du centre, en province, qui nous gagnait à force de vivre à Istanbul ou rien qu’à regarder la bibliothèque de mon père. Mon autre souci était que j’habitais en Turquie, dans un pays qui n’attache pas grande importance à ses artistes, qu’ils pratiquent la peinture ou la littérature, et les laisse vivre sans espoir. Dans les années soixante-dix, lorsque j’achetais, avec l’argent que mon père me donnait, des livres d’occasion, poussiéreux et usés, chez des bouquinistes d’Istanbul, comme par une ambition dérisoire de suppléer ce que la vie ne m’apportait pas, l’aspect misérable des vendeurs, dans les cours des mosquées, au pied des ruines, au coin des rues, la décrépitude et la pauvreté sordide de tous ces endroits désespérants, m’influençaient autant que le contenu des livres euxmêmes. Quant à ma place dans l’univers, mon sentiment était que de toute façon, j’étais à l’écart, et bien loin de tout centre, que ce soit dans la vie ou dans la littérature. Au centre du monde existait une vie plus riche et plus passionante que celle que nous vivions, et moi j’en étais exclu, à l’instar de tous mes compatriotes. Aujourd’hui, je pense que je partageais ce sentiment avec la presque totalité du monde. De la même façon, il y avait une littérature mondiale, dont le centre se trouvait très loin de moi. Mais ce à quoi je pensais, était non pas la littérature mondiale mais la littérature occidentale. Et nous les Turcs en étions bien sûr exclus aussi, comme le confirmait la bibliothèque de mon père. D’une part il y avait les livres et la littérature d’Istanbul, notre monde restreint dont j’affectionne depuis toujours et encore aujourd’hui les détails, et il y avait les livres du monde occidental, tout différents, qui nous donnaient autant de peine que d’espoir. Ecrire et lire étaient en quelque sorte une façon de sortir d’un monde et de trouver une consolation par l’intermédiaire de la différence, de l’étrangeté et des créations géniales de l’autre. Je sentais que mon père aussi lisait parfois pour échapper à son monde et fuir vers l’Occident, tout comme je l’ai fait moi-même plus tard. Il mizden geldiði gibi yazmanýn, toplumdan, devletten, milletten gizlice yapýlmasý gereken bir iþ olmasýna, babamýn bavuluna bakarken artýk isyan ediyordum. Belki de en çok bu yüzden babama yazarlýðý benim kadar ciddiye almadýðý için kýzýyordum. Aslýnda babama benim gibi bir hayat yaþamadýðý, hiçbir þey için küçük bir çatýþmayý bile göze almadan toplumun içinde, arkadaþlarý ve sevdikleriyle gülüþerek mutlulukla yaþadýðý için kýzýyordum. Ama ‘kýzýyordum’ yerine ‘kýskanýyordum’ diyebileceðimi, belki de bunun daha doðru bir kelime olacaðýný da aklýmýn bir yanýyla biliyor, huzursuz oluyordum. O zaman her zamanki takýntýlý, öfkeli sesimle kendi kendime «mutluluk nedir?» diye soruyordum. Tek baþýna bir odada derin bir hayat yaþadýðýný sanmak mýdýr mutluluk? Yoksa cemaatle, herkesle ayný þeylere inanarak, inanýyormuþ gibi yaparak rahat bir hayat yaþamak mý? Herkesle uyum içinde yaþar gibi gözükürken, bir yandan da kimsenin görmediði bir yerde, gizlice yazý yazmak mutluluk mudur aslýnda, mutsuzluk mu? Ama bunlar fazla hýrçýn, öfkeli sorulardý. Üstelik iyi bir hayatýn ölçüsünün mutluluk olduðunu nereden çýkarmýþtým ki? Ýnsanlar, gazeteler, herkes hep en önemli hayat ölçüsü mutlulukmuþ gibi davranýyordu. Yalnýzca bu bile, tam tersinin doðru olduðunu araþtýrmaya deðer bir konu haline getirmiyor muydu? Zaten bizlerden, aileden hep kaçmýþ olan babamý ne kadar tanýyor, onun huzursuzluklarýný ne kadar görebiliyordum ki? Babamýn bavulunu iþte bu dürtülerle açtým ilk. Babamýn hayatýnda bilmediðim bir mutsuzluk, ancak yazýya dökerek dayanabileceði bir sýr olabilir miydi? Bavulu açar açmaz seyahat çantasý kokusunu hatýrladým, bazý defterleri tanýdýðýmý, babamýn üstünde öyle fazla durmadan onlarý bana yýllarca önce göstermiþ olduðunu fark ettim. Tek tek elleyip karýþtýrdýðým defterlerin çoðu babamýn bizi býrakýp Paris’e gittiði gençlik yýllarýnda tutulmuþtu. Oysa ben, týpký biyografilerini okuduðum, sevdiðim yazarlar gibi, babamýn benim yaþýmdayken ne yazdýðýný, ne düþündüðünü öðrenmek istiyordum. Kýsa zaman içinde me paraissait aussi qu’à cette époque-là, les livres nous servaient à nous défaire du sentiment d’infériorité culturelle ; le fait de lire, mais aussi d’écrire nous rapprochait de l’Occident et en nous faisant partager quelque chose. Mon père, pour remplir tous ces cahiers dans cette valise était allé s’enfermer dans une chambre d’hôtel à Paris, et avait rapporté en Turquie ce qu’il avait écrit. Je sentais, en regardant la valise de mon père que moi aussi, j’étais concerné, et cela me terrifiait. Après vingt-cinq années passées, pour être écrivain en Turquie, dans la solitude d’une chambre, je me révoltais en regardant la valise de mon père contre le fait que le métier d’écrivain, le fait d’écrire sincèrement suppose qu’on l’exerce en cachette de la société, de l’Etat et de la Nation. C‘est peut-être là mon principal ressentiment contre mon père : de n’avoir pas autant que moi pris le métier d’écrivain au sérieux. En fait, je lui en voulais de n’avoir pas mené la vie qui est la mienne, d’avoir choisi de vivre dans la société, avec ses amis, les gens qu’il aimait, sans s’exposer au moindre conflit pour quoi que ce soit. Mais en même temps, je savais ce que ces reproches recouvraient de jalousie, et que ce mot aurait été le plus exact pour décrire mon énervement. Je me demandais, comme une obsession, « qu’est-ce que le bonheur ? ». Est-ce croire vivre une vie profonde dans la solitude d’une chambre, ou est-ce vivre une vie facile au sein de la société, en croyant les mêmes choses que tout le monde ou en faisant semblant d’y croire. Est-ce qu’écrire en cachette de tous, dans son coin, tout en ayant l’air de vivre en harmonie avec tout le monde, était le bonheur, ou le malheur ? C’étaient-là des questions trop irritantes, trop brûlantes pour moi. De plus, d’où avais-je tiré que le bonheur fût le critère d’une vie réussie ? Les gens, les journaux, tout le monde se comportait comme si la vie se mesurait essentiellement au bonheur qu’elle offrait, et cela seul justifiait sans doute qu’on pût envisager le contraire. D’ailleurs, connaissant bien mon père, et cette façon qu’il avait eu de nous abandonner et de nous fuir constamment, j’étais aussi bien à même de percevoir son inquiétude profonde. N° 104-105 OLUSUM/GENESE , böyle bir þeyle karþýlaþmayacaðýmý da anladým. Üstelik bu arada babamýn defterlerinin orasýnda burasýnda karþýlaþtýðým yazar sesinden huzursuz olmuþtum. Bu ses babamýn sesi deðil diye düþünüyordum; hakiki deðildi, ya da benim hakiki babam diye bildiðim kiþiye ait deðildi bu ses. Babamýn yazarken babam olamamasý gibi huzursuz edici bir þeyden daha aðýr bir korku vardý burada: Ýçimdeki hakiki olamama korkusu, babamýn yazýlarýný iyi bulamama, hatta babamýn baþka yazarlardan fazla etkilendiðini görme endiþemi aþmýþ, özellikle gençliðimde olduðu gibi, bütün varlýðýmý, hayatýmý, yazma isteðimi ve kendi yazdýklarýmý bana sorgulatan bir hakikilik buhranýna dönüþüyordu. Roman yazmaya baþladýðým ilk on yýlda bu korkuyu daha derinden hisseder, ona karþý koymakta zorlanýr, týpký resim yapmaktan vazgeçtiðim gibi, bir gün yenilgiye uðrayýp roman yazmayý da bu endiþeyle býrakmaktan bazen korkardým. Kapayýp kaldýrdýðým bavulun bende kýsa sürede uyandýrdýðý iki temel duygudan hemen söz ettim: Taþrada olma duygusu ve hakiki olabilme endiþesi. Benim bu huzursuz edici duygularý derinlemesine ilk yaþayýþým deðildi elbette bu. Bu duygularý, bütün geniþlikleri, yan sonuçlarý, sinir baþlarý, iç düðümleri ve çeþit çeþit renkleriyle ben yýllar boyunca okuyup yazarak, kendim masa baþýnda araþtýrmýþ, keþfetmiþ, derinleþtirmiþtim. Elbette onlarý belli belirsiz acýlar, keyif kaçýrýcý hassasiyetler ve ikide bir hayattan ve kitaplardan bana bulaþan akýl karýþýklýklarý olarak özellikle gençliðimde pek çok kereler yaþamýþtým. Ama taþrada olma duygusunu ve hakikilik endiþesini ancak onlar hakkýnda romanlar, kitaplar yazarak (mesela taþralýlýk için Kar, Ýstanbul; hakikilik endiþesi için Benim Adým Kýrmýzý ya da Kara Kitap) bütünüyle tanýyabilmiþtim. Benim için yazar olmak demek, içimizde taþýdýðýmýz, en fazla taþýdýðýmýzý biraz bildiðimiz gizli yaralarýmýzýn üzerinde durmak, onlarý sabýrla keþfetmek, tanýmak, iyice ortaya çýkarmak ve bu yaralarý ve acýlarý yazýmýzýn ve kimliðimizin bilinçle sahiplendiðimiz bir parçasý haline getirmektir. Herkesin bildiði ama bildiðini bilmediði þeylerden söz etmektir yazarlýk. Bu bilginin OLUSUM/GENESE N° 104-105 , Voilà ce qui m’a fait ouvrir finalement la valise de mon père. Peut-être y avait-il dans sa vie un secret, un malheur trop important pour qu’il ait pu le supporter sans l’écrire. Dès que j’ai ouvert la valise, je me suis souvenu de l’odeur de son sac de voyage, et je me suis aperçu que je connaissais certains de ses cahiers, que mon père m’avait montré des années plus tôt, sans y attacher d’importance. La plupart de ceux que j’ai feuilletés un par un dataient des années où mon père, jeune encore, nous avait souvent quittés pour se rendre à Paris. Mais ce que j’aurais souhaité, moi, comme les écrivains que j’aime et dont je lis les livres, c’était apprendre ce que mon père avait pu penser et écrire au même âge que moi. Rapidement, j’ai compris que je n’allais pas faire cette expérience. J’étais gêné aussi par la voix d’écrivain que je percevais ça et là dans ces cahiers. Je me disais que cette voix n’était pas celle de mon père, qu’elle n’était pas authentique, ou bien que cette voix n’appartenait pas à la personne que je connaissais comme mon père. Il y avait ici une crainte plus grave que la simple inquiétude de découvrir que mon père cessait, en écrivant, d’être mon père : ma propre peur de ne pas réussir à être authentique l’emportait sur celle de ne pas apprécier ses écrits à lui, et de constater même qu’il était excessivement influencé par d’autres écrivains, et elle se transformait en une crise d’authenticité qui m’obligeait à m’interroger, comme dans ma jeunesse, sur mon existence entière, sur ma vie, mon envie d’écrire, et ce que j’ai écrit moi-même. Pendant les dix premières années où j’ai écrit des romans, j’éprouvais cette crainte avec acuité, elle m’accablait presque ; tout comme j’avais renoncé à peindre, j’avais peur que cette inquiétude me fasse renoncer à écrire. Je vous ai déjà parlé des deux sentiments que cette valise – que j’ai depuis refermée et rangée – avaient suscités en moi : le sentiment de provincialité, et le souci d’authenticité. Bien évidemment, ce n’était pas la première fois que j’éprouvais profondément ces sentiments d’inquiétude. J’avais moi-même en lisant et en écrivant exploré, découvert et approfondi pendant keþfi ve onun geliþtirilip paylaþýlmasý okura des années ces sentiments à ma table de çok tanýdýðý bir dünyada hayret ederek gezin- travail, dans toute leur ampleur, avec leurs menin zevklerini verir. Bu zevkleri, bildiðimiz conséquences, leurs interconnections, leurs þeylerin bütün gerçekliðiyle yazýya dökülme- intrications et la diversité de leurs nuansindeki hünerden de alýrýz elbette. Bir odaya ces. Bien sûr, je les avais éprouvés maintes kapanýp yýllarca hünerini fois, surtout dans ma jeu... Bugün edebiyatýn asýl anlatgeliþtiren, bir alem kurnesse, douleurs diffuses, masý ve araþtýrmasý gereken maya çalýþan yazar iþe susceptibilités lancinanþey, insanoðlunun temel derdi kendi gizli yaralarýndan tes, désordres de l’esprit ise, dýþarýda kalmak ve kenbaþlarken bilerek ya da bildont la vie et les livres dini önemsiz hissetme korkumeden insanoðluna derin ne cessaient pas de m’aflarý, bunlara baðlý deðersizlik bir güven de göstermiþ fliger. Mais je n’étais duygularý, bir cemaat olarak olur. Baþkalarýnýn da bu parvenu au fond du yaþanan gurur kýrýklýklarý, kýrýlyaralarýn bir benzerini sentiment d’être provinganlýklar, küçümsenme endiþeleri, çeþit çeþit öfkeler, alýntaþýdýðýna, bu yüzden cial, de l’angoisse de ganlýklar, bitip tükenmeyen anlaþýlacaðýna, insanlarýn n’être pas authentique aþaðýlanma hayalleri ve bunbirbirlerine benzediðine qu’en écrivant des larýn kardeþi milli övünmeler, duyulan bu güveni hep romans, des livres là-desþiþinmeler .... taþýdým. Bütün gerçek edesus (par exemple Neige biyat, insanlarýn birbirine ou Istanbul pour le senbenzediðine iliþkin çocuksu ve iyimser bir timent de provincialité, ou Mon Nom est güvene dayanýr. Kapanýp yýllarca yazan biri Rouge et Le Livre noir pour le souci iþte böyle bir insanlýða ve merkezi olmayan d’authenticité). Pour moi, être écrivain, c’est bir dünyaya seslenmek ister. appuyer sur les blessures secrètes que nous portons en nous, que nous savons Ama babamýn bavulundan ve tabii que nous portons en nous – les découvrir Ýstanbul’da yaþadýðýmýz hayatýn solgun renkle- patiemment, les connaître, les révéler au rinden anlaþýlabileceði gibi, dünyanýn bizden grand jour, et faire de ces blessures et de uzakta bir merkezi vardý. Bu temel gerçeði nos douleurs une partie de notre écriture et yaþamanýn verdiði Çehovcu taþra duygu- de notre identité. sundan, bir diðer yan sonuç olan hakikilik endiþesinden kitaplarýmda çok söz ettim. Etre écrivain, c’est parler des choses que Dünya nüfusunun büyük çoðunluðunun bu tout le monde sait sans en avoir conscience. duygularla yaþadýðýný, hatta daha aðýrlarý olan La découverte de ce savoir et son partage eziklik, kendine güvensizlik donnent au lecteur le plaive aþaðýlanma korkularýyla sir de parcourir en s’éton... la littérature doit raconter et boðuþarak yaþadýðýný kennant un monde familier. explorer aujourd’hui c’est le prodimden biliyorum. Evet, Nous prenons sans doute blème principal de l’humanité, insanoðlunun birinci derdi aussi ce plaisir au talent la peur de l’exclusion et de se hâlâ, mülksüzlük, yiyecekqui exprime par des mots sentir sans importance, le sensizlik, evsizlik. Ama artýk ce que nous connaissons timment de ne rien valoir, les televizyonlar, gazeteler bu de la réalité. L‘écrivain atteintes à l’amour propre éproutemel dertleri edebiyattan qui s’enferme dans une vées par les sociétés, les fragiçok daha çabuk ve kolay chambre et développe lités, la crainte de l’humiliation, bir þekilde anlatýyor bize. son talent pendant des les colères de tout ordre, les Bugün edebiyatýn asýl années, et qui essaie de susceptibilités, et les vantardianlatmasý ve araþtýrmasý construire un monde en ses nationales. ... gereken þey, insanoðlunun commençant par ses protemel derdi ise, dýþarýda pres blessures secrètes, kalmak ve kendini önemsiz hissetme korku- consciemment ou inconsciemment, montre larý, bunlara baðlý deðersizlik duygularý, bir une confiance profonde en l’humanité. J’ai cemaat olarak yaþanan gurur kýrýklýklarý, toujours eu cette confiance en ce que les kýrýlganlýklar, küçümsenme endiþeleri, çeþit autres aussi portent aussi ce genre de N° 104-105 OLUSUM/GENESE , çeþit öfkeler, alýnganlýklar, bitip tükenmeyen blessures, en ce que les êtres humains aþaðýlanma hayalleri ve bunlarýn kardeþi se ressemblent. Toute la littérature véritamilli övünmeler, þiþinmeler. Çoðu zaman ble repose sur une confiance – d’un optiakýldýþý ve aþýrý duygusal bir dille dýþa vuru- misme enfantin – selon laquelle les hommes lan bu hayalleri kendi içimdeki karanlýða se ressemblent. Quelqu’un qui écrit penher bakýþýmda anlayabidant des années enfermé liyorum. Kendimi kolays’adresse à cette huma... Batý dünyasýnda da Rönelýkla özdeþleþtirebildiðim nité et à un monde sans sansý, Aydýnlanmayý, ModerBatý-dýþý dünyada büyük centre. kalabalýklarýn, topluluklarýn nliði keþfetmiþ olmanýn ve ve milletlerin aþaðýlanma Mais comme on peut zenginliðin aþýrý gururuyla endiþeleri ve alýnganlýklarý le comprendre de la valise milletlerin, devletlerin zaman yüzünden zaman zaman de mon père et des couzaman benzer bir aptallýða aptallýða varan korkulara leurs fânées de la vie que yaklaþan bir kendini beðenkapýldýklarýna tanýk oluyonous menions à Istanbul, miþliðe kapýldýklarýný da biliyoruz. Kendimi ayný le monde avait un centre rum. kolaylýkla özdeþleþtirebien loin de nous. J’ai .... bildiðim Batý dünyasýnda beaucoup parlé de ce da Rönesansý, Aydýnlansentiment tchekhovien de mayý, Modernliði keþfetprovincialité et de l’anmiþ olmanýn ve zenginliðin aþýrý gururuyla goisse d’authenticité inspiré tous deux par milletlerin, devletlerin zaman zaman benzer l’expérience de cette vérité fondamentale. bir aptallýða yaklaþan bir kendini beðen- Je connais par moi-même que la majorité miþliðe kapýldýklarýný da biliyorum. écrasante de la population mondiale vit avec ces sentiments oppressants en lutDemek ki, yalnýzca babam deðil, hepimiz tant contre le manque de confiance en soi dünyanýn bir merkezi olduðu düþüncesini çok et contre la peur de l’humiliation. Oui, le fazla önemsiyoruz. Oysa, yazý yazmak için souci principal de l’humanité est encore bizi yýllarca bir odaya kapatan þey tam tersi la pauvreté, le manque de nourriture, de bir güvendir; bir gün yazdýklarýmýzýn okunup logement… Mais désormais, les télévisions, anlaþýlacaðýna, çünkü insanlarýn dünyanýn her les journaux nous racontent ces problèmes yerinde birbirlerine benzediklerine iliþkin bir fondamentaux plus rapidement et plus faciinançtýr bu. Ama bu, kendimden ve babamýn lement que la littérature. Si ce que la littéyazdýklarýndan biliyorum, kenarda olmanýn, rature doit raconter et explorer aujourd’hui dýþarýda kalmanýn öfkec’est le problème prinsiyle yaralý, dertli bir iyimcipal de l’humanité, la serliktir. Dostoyevski’nin peur de l’exclusion et de bütün hayatý boyunca se sentir sans impor... les Etats dans le monde Batý’ya karþý hissettiði aþk tance, le sentiment de ne occidental, auquel je peux ve nefret duygularýný pek rien valoir, les atteintes à tout aussi facilement m’idençok kereler kendi içimde l’amour propre éprouvées tifier, sont parfois imbus d’un de hissettim. Ama ondan par les sociétés, les fragiorgueil (vanité d’avoir produit asýl öðrendiðim þey, asýl lités, la crainte de l’humila Renaissance, les Lumièiyimserlik kaynaðý, bu liation, les colères de tout res, la Modernité, la société büyük yazarýn Batý ile aþk ordre, les susceptibilités, d’abondance) qui frise tout ve nefret iliþkisinden yola et les vantardises nationaautant la stupidité. çýkýp, onlarýn ötesinde kurles… Je peux comprendre ... duðu bambaþka bir alem ces paranoïas, qui sont le oldu. plus souvent exprimées dans un langage irrationnel et excessiveBu iþe hayatýný vermiþ bütün yazarlar þu ment sensible, chaque fois que je fixe l’obsgerçeði bilir: masaya oturup yazma neden- curité qui est en moi. Nous témoignons de lerimizle, yýllarca umutla yaza yaza kurduðu- ce que les grandes foules, les sociétés et OLUSUM/GENESE N° 104-105 , muz dünya, sonunda apayrý yerlere yerleþir. Kederle ya da öfkeyle oturduðumuz masadan o kederin ve öfkenin ötesinde bambaþka bir aleme ulaþýrýz. Babam da böyle bir aleme ulaþmýþ olamaz mýydý? Uzun yolculuktan sonra o varýlan alem, týpký uzun bir deniz yolculuðundan sonra sis aralanýrken bütün renkleriyle karþýmýzda yavaþ yavaþ beliren bir ada gibi bize bir mucize duygusu verir. Ya da Batýlý gezginlerin güneyden gemiyle yaklaþtýklarý Ýstanbul’u sabah sisi aralanýrken gördüklerinde hissettikleri þeylere benzer bu. Umutla, merakla çýkýlan uzun yolculuðun sonunda, orada camileri, minareleri, tek tek evleri, sokaklarý, tepeleri, köprüleri, yokuþlarý ile birlikte bütün bir þehir, bütün bir alem vardýr. Ýnsan, týpký iyi bir okurun bir kitabýn sayfalarý içinde kaybolmasý gibi, karþýsýna çýkýveren bu yeni alemin içine hemen girip kaybolmak ister. Kenarda, taþrada, dýþarýda, öfkeli ya da düpedüz hüzünlü olduðumuz için masaya oturmuþ ve bu duygularý unutturan yepyeni bir alem keþfetmiþizdir. Çocukluðumda, gençliðimde hissettiðimin tam tersine benim için artýk dünyanýn merkezi Ýstanbul’dur. Neredeyse bütün hayatýmý orada geçirdiðim için deðil yalnýzca, otuz üç yýldýr tek tek sokaklarýný, köprülerini, insanlarýný, köpeklerini, evlerini, camilerini, çeþmelerini, tuhaf kahramanlarýný, dükkanlarýný, tanýdýk kiþilerini, karanlýk noktalarýný, gecelerini ve gündüzlerini kendimi onlarýn hepsiyle özdeþleþtirerek anlattýðým için. Bir noktadan sonra, hayal ettiðim bu dünya da benim elimden çýkar ve kafamýn içinde yaþadýðým þehirden daha da gerçek olur. O zaman, bütün o insanlar ve sokaklar, eþyalar ve binalar sanki hep birlikte aralarýnda konuþmaya, sanki kendi aralarýnda benim önceden hissedemediðim iliþkiler kurmaya, sanki benim hayalimde ve kitaplarýmda deðil, kendi kendilerine yaþamaya baþlarlar. Ýðneyle kuyu kazar gibi sabýrla hayal ederek kurduðum bu alem bana o zaman her þeyden daha gerçekmiþ gibi gelir. Babam da, belki, yýllarýný bu iþe vermiþ yazarlarýn bu cins mutluluklarýný keþfetmiþtir, ona önyargýlý olmayayým diyordum bavuluna bakarken. Ayrýca, emreden, yasaklayan, ezen, les nations constituant le monde en dehors de l’Occident, auxquelles je m’identifie facilement, sont imprégnées de peurs qui frisent parfois la stupidité, à cause de cette peur d’être humilié et de cette susceptibilité. Je sais en même temps que les nations, les Etats dans le monde occidental, auquel je peux tout aussi facilement m’identifier, sont parfois imbus d’un orgueil (vanité d’avoir produit la Renaissance, les Lumières, la Modernité, la société d’abondance) qui frise tout autant la stupidité. En conséquence, non seulement mon père, mais nous tous surestimons l’idée selon laquelle le monde aurait un centre. Cependant, ce qui nous tient enfermés dans une chambre pendant des années pour écrire est une confiance contraire ; c’est une foi en ce qu’un jour, ce que nous avons écrit sera lu et compris car les hommes se ressemblent partout dans le monde. Mais, je le sais par moi-même et par ce que mon père a écrit, ceci est d’un optimisme inquiet, blessé, inspiré par la peur d’être en marge, en dehors. J’ai senti maintes fois en moimême les sentiments d’amour et de haine que Dostoïevski a éprouvés toute sa vie à l’égard de l’Occident. Mais ce que j’ai vraiment appris de lui, ma vraie source d’optimisme, c’est le monde complètement différent que ce grand écrivain a fondé en partant de sa relation d’amour et de haine avec l’Occident mais en la dépassant. Tous les écrivains qui ont consacré leur vie à ce métier savent cette réalité : les motifs qui nous ont amenés à écrire et le monde que nous avons construit à force d’écrire pendant des années avec espoir se posent finalement dans des lieux différents. De la table où nous étions assis avec notre chagrin ou notre colère, nous sommes arrivés à un monde entièrement différent, au-delà de ce chagrin et de cette colère. N’était-il pas possible que mon père, lui aussi, eût atteint un tel monde ? Ce monde auquel on arrive au bout d’un long voyage, nous inspire un sentiment de miracle, tout comme une île qui apparaît peu à peu devant nous, dans toutes ses couleurs, lorsque le brouillard se lève sur la mer. Ou bien cela ressemble à ce qu’ont ressenti les N° 104-105 OLUSUM/GENESE , COPYRIGHT © FONDATION NOBEL 2006 - PHOTO : HANS MEHLIN voyageurs occidentaux à l’approche d’Istanbul, par la mer, quand elle émerge du brouillard de l’aube. A la fin du long voyage commencé avec espoir et curiosité, il existe une ville, un monde entier avec ses mosquées, ses minarets, ses maisons, ses rues en pente, ses collines, ses ponts. On a envie d’entrer de plain pied dans ce monde, et de s’y perdre, tout comme un bon lecteur se perd dans les pages d’un livre. Nous étions assis à cette table, en colère, tristes, et nous avons découvert un nouveau monde qui nous a fait oublier ces sentiments. ORHAN PAMUK AVEC SA FILLE, RÜYA, APRÈS LA CÉRÉMONIE DU PRIX NOBEL 2006. cezalandýran sýradan bir baba olmadýðý, beni her zaman özgür býrakýp, bana her zaman aþýrý saygý gösterdiði için de ona müteþekkirdim. Pek çok çocukluk ve gençlik arkadaþýmýn aksine, baba korkusu bilmediðim için hayal gücümün zaman zaman özgürce ya da çocukça çalýþabildiðine bazen inanmýþ, bazen da babam gençliðinde yazar olmak istediði için yazar olabildiðimi içtenlikle düþünmüþtüm. Onu hoþgörüyle okumalý, otel odalarýnda yazdýklarýný anlamalýydým. Babamýn býraktýðý yerde günlerdir hâlâ duran bavulu bu iyimser düþüncelerle açtým ve bazý defterleri, bazý sayfalarý bütün irademi kullanarak okudum. Babam ne mi yazmýþtý? Paris otellerinden görüntüler hatýrlýyorum, bazý þiirler, bazý paradokslar, akýl yürütmeler. Bir trafik kazasýndan sonra baþýndan geçenleri zar zor hatýrlayan, zorlansa da fazlasýný hatýrlamak istemeyen biri gibi hissediyorum kendimi þimdi. Çocukluðumda annem ile babam bir kavganýn eþiðine geldiklerinde, yani o ölümcül sessizliklerden biri baþladýðýnda babam havayý deðiþtirmek için hemen radyoyu açar, müzik bize olup biteni daha çabuk unuttururdu. Ben de benzeri bir müzik iþlevi görecek ve sevilecek bir-iki söz ile konuyu deðiþtireyim! Bildiðiniz gibi, biz yazarlara en çok sorulan, en çok sevilen soru þudur: neden yazýyorsunuz? Ýçimden geldiði için yazýyorum! Baþkalarý gibi normal bir iþ yapamadýðým için yazýyorum. Benim yazdýðým gibi kitaplar yazýl- OLUSUM/GENESE N° 104-105 , Contrairement à ce que je ressentais pendant mon enfance et ma jeunesse, le centre du monde pour moi est désormais Istanbul. Non seulement parce que j’y ai passé presque toute ma vie, mais aussi parce que depuis trente-trois ans, j’ai raconté ses rues, ses ponts, ses humains et ces chiens, ses maisons et ses mosquées, ses fontaines, ses héros étonnants, ses magasins, ses petits gens, ses recoins sombres, ses nuits et ses jours, en m’identifiant à chacun tour à tour. A partir d’un certain moment, ce monde que j’ai imaginé échappe aussi à mon contrôle et devient plus réel dans ma tête que la ville dans laquelle je vis. Alors, tous ces hommes et ces rues, ces objets et ces bâtiments commencent en quelque sorte à parler entre eux, à établir entre eux des relations que je ne pouvais pas pressentir, à vivre par eux-mêmes, et non plus dans mon imagination et mes livres. Ce monde que j’ai construit en l’imaginant patiemment, comme on creuse un puits avec une aiguille, m’apparaît alors plus réel que tout. En regardant sa valise, je me disais que peut-être mon père aussi avait connu ce bonheur réservé aux écrivains qui ont voué tant d’années à leur métier, et que je ne devais pas avoir de préjugés à son égard. Par ailleurs, je lui étais reconnaissant de n’avoir pas été un père ordinaire, distribuant des ordres et des interdictions, qui écrase et punit, et de m’avoir toujours respecté et laissé libre. J’ai parfois cru que mon imagination pouvait fonctionner librement comme celle d’un enfant, parce que je ne connaissais pas la peur de perdre, contrairement sýn da okuyayým diye yazýyorum. Hepinize, herkese çok çok kýzdýðým için yazýyorum. Bir odada bütün gün oturup yazmak çok hoþuma gittiði için yazýyorum. Onu ancak deðiþtirerek gerçekliðe katlanabildiðim için yazýyorum. Ben, ötekiler, hepimiz, bizler Ýstanbul’da, Türkiye’de nasýl bir hayat yaþadýk, yaþýyoruz, bütün dünya bilsin diye yazýyorum. Kaðýdýn, kalemin, mürekkebin kokusunu sevdiðim için yazýyorum. Edebiyata, roman sanatýna her þeyden çok inandýðým için yazýyorum. Bir alýþkanlýk ve tutku olduðu için yazýyorum. Unutulmaktan korktuðum için yazýyorum. Getirdiði ün ve ilgiden hoþlandýðým için yazýyorum. Yalnýz kalmak için yazýyorum. Hepinize, herkese neden o kadar çok çok kýzdýðýmý belki anlarým diye yazýyorum. Okunmaktan hoþlandýðým için yazýyorum. Bir kere baþladýðým þu romaný, bu yazýyý, þu sayfayý artýk bitireyim diye yazýyorum. Herkes benden bunu bekliyor diye yazýyorum. Kütüphanelerin ölümsüzlüðüne ve kitaplarýmýn raflarda duruþuna çocukça inandýðým için yazýyorum. Hayat, dünya, her þey inanýlmayacak kadar güzel ve þaþýrtýcý olduðu için yazýyorum. Hayatýn bütün bu güzelliðini ve zenginliðini kelimelere geçirmek zevkli olduðu için yazýyorum. Hikâye anlatmak için deðil, hikâye kurmak için yazýyorum. Hep gidilecek bir yer varmýþ ve oraya týpký bir rüyadaki gibi bir türlü gidemiyormuþum duygusundan kurtulmak için yazýyorum. Bir türlü mutlu olamadýðým için yazýyorum. Mutlu olmak için yazýyorum. Yazýhaneme gelip bavulu býrakýþýndan bir hafta sonra, babam, her zamanki gibi elinde bir paket çikolata (kýrk sekiz yaþýnda olduðumu unutuyordu) beni gene ziyaret etti. Her zamanki gibi gene hayattan, siyasetten ve aile dedikodularýndan söz edip gülüþtük. Bir ara babamýn gözü bavulu býraktýðý köþeye takýldý ve onu oradan alýp kaldýrdýðýmý anladý. Göz göze geldik. Sýkýcý, utandýrýcý bir sessizlik oldu. Ona bavulu açýp içindekileri okumaya çalýþtýðýmý söylemedim, gözlerimi kaçýrdým. Ama o anladý. Ben de onun anladýðýný anladým. O da benim onun anladýðýný anladýðýmý anladý. Bu anlayýþlar da birkaç saniye içinde ne kadar uzarsa ancak o kadar uzadý. à de nombreux amis de mon enfance et de ma jeunesse, et j’ai parfois sincèrement pensé que je pouvais devenir écrivain parce que mon père a voulu devenir lui-même écrivain dans sa jeunesse. Je devais le lire avec tolérance et comprendre ce qu’il avait écrit dans ces chambres d’hôtel. Avec ces pensées optimistes, j’ai ouvert la valise, qui était restée plusieurs jours là où mon père l’avait laissée, et j’ai lu, en mobilisant toute ma volonté, certains cahiers, certaines pages. Qu’avait-il donc écrit ? Je me souviens de vues d’hôtels parisiens, de quelques poèmes, de paradoxes, de raisonnements… Je me sens maintenant comme quelqu’un qui se rappelle difficilement, après un accident de voiture, ce qui lui est arrivé, et qui rechigne à se souvenir. Lorsque dans mon enfance ma mère et mon père étaient sur le point de commencer une dispute, c’est-à-dire lors de l’un de leurs silences mortels, mon père allumait tout de suite la radio, pour changer l’ambiance, la musique nous faisait oublier plus vite. Changeons de sujet, et disons quelques mots « en guise de musique ». Comme vous le savez, la question la plus fréquemment posée aux écrivains est la suivante : « Pourquoi écrivez-vous ? » J’écris parce que j’en ai envie. J’écris parce que je ne peux pas faire comme les autres un travail normal. J’écris pour que des livres comme les miens soient écrits et que je les lise. J’écris parce que je suis très fâché contre vous tous, contre tout le monde. J’écris parce qu’il me plaît de rester enfermé dans une chambre, à longueur de journée. J’écris parce que je ne peux supporter la réalité qu’en la modifiant. J ‘écris pour que le monde entier sache quel genre de vie nous avons vécu, nous vivons moi, les autres, nous tous, à Istanbul, en Turquie. J’écris parce que j’aime l’odeur du papier et de l’encre. J’écris parce que je crois par-dessus tout à la littérature, à l’art du roman. J’écris parce que c’est une habitude et une passion. J’écris parce que j’ai peur d’être oublié. J’écris parce que je me plaîs à la célébrité et à l’intérêt que cela m’apporte. J’écris pour être seul. J’écris dans l’espoir N° 104-105 OLUSUM/GENESE , Çünkü babam kendine güvenen, rahat ve mutlu bir insandý: her zamanki gibi gülüverdi. Ve evden çýkýp giderken bana her zaman söylediði tatlý ve yüreklendirici sözleri bir baba gibi yine tekrarladý. de comprendre pourquoi je suis à ce point fâché avec vous tous, avec tout le monde. J’écris parce qu’il me plaît d’être lu. J’écris en me disant qu’il faut que je finisse ce roman, cette page que j’ai commencée. J’écris Her zamanki gibi en me disant que c’est ce ... babam, bana ya da ilk babamýn mutluluðunu, à quoi tout le monde s’atkitabýma olan güvenini aþýrý dertsiz, tasasýz halini kýskatend de ma part. J’écris heyecanlý ve abartýlý bir dille narak arkasýndan baktým. parce que je crois comme Ama o gün içimde utanç un enfant à l’immortalité ifade etti ve bugün büyük bir verici bir mutluluk kýpýrtýsý des bibliothèques et à mutlulukla kabul ettiðim bu da dolaþmýþtý, hatýrlýyorum. la place qu’y tiendront ödülü bir gün alacaðýmý öyleBelki onun kadar rahat mes livres. J’écris parce sine söyleyiverdi. deðilim, onun gibi tasasýz que la vie, le monde, tout .... ve mutlu bir hayat sürmeest incroyablement beau dim, ama yazýnýn hakkýný et étonnant. J’écris parce verdim duygusu, anlaqu’il est plaisant de tradýnýz. duire en mot toute cette beauté et la richesse de la vie. J ‘écris non Bunu babama karþý duyduðum için pas pour raconter des histoires, mais pour utanýyordum. Üstelik babam, benim haya- construire des histoires. J’écris pour échaptýmýn ezici merkezi de olmamýþ, beni özgür per au sentiment de ne pouvoir atteindre un býrakmýþtý. Bütün bunlar bize yazmanýn ve lieu où l’on aspire, comme dans les rêves. edebiyatýn, hayatýmýzýn merkezindeki bir J’écris parce que je n’arrive pas à être heueksiklik ile, mutluluk ve suçluluk duygu- reux, quoi que je fasse. J’écris pour être larýyla derinden baðlý olduðunu hatýrlat- heureux. malý. Une semaine après avoir déposé la Ama hikâyemin bana daha da derin valise dans mon bureau, mon père m’a bir suçluluk duydurtan bir simetrisi, o gün rendu visite à nouveau, avec comme d’habihemen hatýrladýðým bir diðer yarýsý var. tude un paquet de chocolats (il oubliait que Babamýn bavulunu bana býrakmasýndan yirmi j’avais quarante-huit ans). Comme d’habiüç yýl önce, yirmi iki tude nous avons parlé de yaþýmdayken her þeyi la vie, de politique, des býrakýp romancý olmaya potins de famille et nous karar vermiþ, kendimi bir avons ri. A un moment ... mon père a exprimé, d’une odaya kapatmýþ, dört yýl donné, mon père a posé façon excessivement excitée sonra ilk romaným Cevdet son regard là où il avait et par des mots exagérés, Bey ve Oðullarý’ný bitirmiþ laissé la valise, et il a sa confiance en moi, et en ve henüz yayýmlanmamýþ compris que je l’avais mon premier livre, et il m’a kitabýn daktilo edilmiþ bir enlevée. Nos regards se dit que j’allais un jour recekopyasýný okusun ve bana sont croisés. Il y a eu voir ce prix, que j’accepterais düþüncesini söylesin diye un silence embarrassé. aujourd’hui avec beaucoup titreyen ellerle babama Je ne lui ai pas dit que de bonheur. vermiþtim. Yalnýz zevkine j’avais ouvert la valise et ... ve zekasýna güvendiðim essayé d’en lire le coniçin deðil, annemin aksine, tenu. J’ai fui son regard. babam yazar olmama karþý çýkmadýðý için Mais il a compris. Et j’ai compris qu’il avait de onun onayýný almak benim için önemliydi. compris. Et il a compris que j’avais compris O sýrada babam bizimle deðildi, uzaktaydý. qu’il avait compris. Ce genre d’intercompréDönüþünü sabýrsýzlýkla bekledim. Ýki hafta hension ne dure que le temps qu’elle dure. sonra gelince kapýyý ona koþarak açtým. Car mon père était un homme sûr de lui, OLUSUM/GENESE N° 104-105 , Babam hiçbir þey söylemedi, ama bana hemen öyle bir sarýldý ki kitabýmý çok sevdiðini anladým. Bir süre, aþýrý duygusallýk anlarýnda ortaya çýkan bir çeþit beceriksizlik ve sessizlik buhranýna kapýldýk. Sonra biraz rahatlayýp konuþmaya baþlayýnca, babam, bana ya da ilk kitabýma olan güvenini aþýrý heyecanlý ve abartýlý bir dille ifade etti ve bugün büyük bir mutlulukla kabul ettiðim bu ödülü bir gün alacaðýmý öylesine söyleyiverdi. Bu sözü ona inanmaktan ya da bu ödülü bir hedef olarak göstermekten çok, oðlunu à l’aise et heureux avec lui-même. Il a ri comme d’habitude, Et en partant, il a encore répété, comme un père, les douces paroles d’encouragement qu’il me disait toujours. Comme d’habitude, je l’ai regardé sortir en enviant son bonheur, sa tranquillité, mais je me souviens que ce jour-là j’ai senti en moi un tressaillement embarrassant de bonheur. Je ne suis peut-être pas aussi à l’aise que lui, je n’ai pas mené une vie heureuse et sans problèmes comme lui, mais j’avais, comme vous l’avez compris, remis ses écrits à leur place… J’avais honte d’avoir éprouvé cela envers mon père. De plus mon père loin d’avoir été un centre, m’avait laissé libre de ma vie. Tout cela doit nous rappeler que le fait d’écrire et la littérature sont profondément liés à un manque autour duquel tourne notre vie, au sentiment de bonheur et de culpabilité. Mais mon histoire a une autre moitié, symétrique, qui m’a inspiré encore plus de culpabilité, et dont je me suis souvenu ce jour-là. Vingt-trois ans auparavant, quand j’avais vingt-deux ans, j’avais décidé de tout abandonner et de devenir romancier, je m’étais enfermé dans une chambre, et quatre ans plus tard, j’avais terminé mon premier roman, Monsieur Djevdet et ses fils, et j’avais remis, les mains tremblantes, une copie dactylographiée du livre qui n’était pas encore publié, à mon père, pour qu’il le lise et me dise ce qu’il en pensait. Obtenir son approbation était pour moi important, non seulement parce que je comptais sur son goût et sur son intelligence, mais aussi parce que contrairement à ma mère, desteklemek, yüreklendirmek için ona «bir gün paþa olacaksýn!» diyen bir Türk babasý gibi söylemiþti. Yýllarca da beni her görüþünde cesaretlendirmek için bu sözü tekrarladý durdu. Babam 2002 yýlý Aralýk ayýnda öldü. Ýsveç Akademisi’nin bana bu büyük ödülü, bu þerefi veren deðerli üyeleri, deðerli konuklar, bugün babam aramýzda olsun çok isterdim. q mon père ne s’opposait pas à ce que je devienne écrivain. A cette époque là, mon père n’était pas avec nous. Il était loin. J’attendis impatiemment son retour. Quand il est rentré, deux semaines après, j’ai couru lui ouvrir la porte. Mon père n’a rien dit, mais il m’a pris dans ces bras, embrassé d’une façon telle que j’ai compris qu’il avait beaucoup aimé mon livre. Pendant un certain temps, nous sommes restés silencieux, mal à l’aise, comme il arrive dans des moments de sentimentalité excessive. Lorsqu’un peu plus tard nous nous sommes mis un peu plus à l’aise, et avons commencé à causer, mon père a exprimé, d’une façon excessivement excitée et par des mots exagérés, sa confiance en moi, et en mon premier livre, et il m’a dit que j’allais un jour recevoir ce prix, que j’accepterais aujourd’hui avec beaucoup de bonheur. Il m’avait dit cela moins par conviction ou avec l’intention de m’assigner un but, que comme un père turc dit à son fils, pour l’encourager « Tu seras un pacha ». Et il a répété ces paroles pendant des années, à chaque fois qu’il me voyait, pour me donner du courage. Mon père est mort en décembre 2002. Honorables membres de l’académie suédoise qui m’avez accordé ce grand prix, cet honneur, et vous leurs éminents invités, j’aurais beaucoup aimé que mon père soit parmis nous aujourd’hui. q N° 104-105 OLUSUM/GENESE ,